Pour sa première saison en Division régionale l’an dernier, Haayo de Matam a réussi la montée en National 2. L’équipe du président Daha Ngom (fils de Farba Ngom, député à l’Assemblée nationale) a décroché le ticket pour la montée en National 1 suite à sa victoire à l’extérieur (0-1, 16e j.) contre ASCASE de Louga, ce lundi 22 avril 2024. Le coach adjoint, Abdou Kader Fall, avoue qu’il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Entretien.
Haayo des Agnam accède en National 1, après une importante victoire sur la pelouse de ASCASE de Louga suite à un splendide tir du gauche de Serigne Saliou Dièye. La mission est accomplie ?
Avant tout, je félicite le président Daha Ngom qui, depuis le début, se sacrifie pour que l’équipe monte en National 1. Il a mis les moyens pour avoir de bons joueurs. Ce qui fait que l’équipe dispose d’un autre visage pour viser la montée. Depuis qu’on a entamé le travail avec le coach Oumar Diop, on a fait beaucoup d’efforts pour montrer une présence athlétique lors de tous les matchs. Nous nous sommes dit que pour assurer la montée, il faut la détermination de tout le monde. Aussi, il faut qu’on gagne plus de matchs, que ce soit à l’extérieur ou à domicile. Dans cette optique, nous sommes satisfaits parce que les résultats sont là. Les joueurs ont trimé pour répondre présents par rapport au projet.
Vous attendiez-vous à réaliser cette performance en tant que club promu ?
Nous y croyions au début. Parce que nous connaissons le chemin en tant que joueur (il était ancien sociétaire de la Linguère) et entraîneur. Pratiquement, avant le début de la saison, nous avons eu une idée des équipes qui composent notre poule. Il fallait qu’on mette les sacrifices qu’il faut et travailler durement avec les joueurs pour monter en National 1. Et les joueurs ont été très ambitieux, ils ont montré toute l’abnégation qu’il fallait. C’est ce qui nous a valu ces résultats (9 victoires, 5 nuls et 2 défaites à deux journées de la fin du Championnat, NDLR).
Sur quels leviers vous êtes-vous appuyés pour obtenir ces résultats ?
Avant tout, le football nécessite des moyens et un bon environnement. Parce que dans la zone où nous sommes (région de Matam), ce n’est pas facile en tant que novice, après une saison en régional, d’assurer d’abord une montée en National 2 et une autre en National 1 pour la saison prochaine. Ce qui veut dire que le président n’a pas lésiné sur les moyens afin que l’équipe puisse s’exprimer et récolter ces bons résultats. Nous avons recruté des joueurs qui viennent d’autres régions. Ils sont mis dans de bonnes conditions. Tout cela fait que nous avons réalisé de bons résultats. Mais, si les moyens existent et que le travail ne passe pas convenablement, les résultats ne vont pas suivre. Du coup, je félicite le staff technique, les joueurs et l’ensemble des membres du club. Parce que chacun s’est investi dans ce projet.
Est-ce que vos joueurs sont salariés, contrairement à certains clubs où les joueurs reçoivent des primes ?
Tous les joueurs sont sous contrat. Ce sont des joueurs qui ont connu la Ligue 1 et la Ligue 2. Parmi eux, il y a Malick Ndiaye qui était à la Linguère. Il y a beaucoup de joueurs saint-louisiens expérimentés. Ils connaissent très bien le championnat de la Ligue 2. Et des joueurs qui viennent de Dahra-Djoloff. Des joueurs très talentueux qui ont joué en Ligue 1 et Ligue 2. Donc, cela a contribué à la facilitation de notre travail.
Peut-on s’attendre à ce que Haayo de Matam fasse une troisième montée consécutive pour la Ligue 2 ?
Notre ambition est que Matam ait un club de Ligue 1. C’est l’objectif. Dieu merci, nous avons commencé à monter les paliers. La saison prochaine en National 1, on va essayer de garder ce même état d’esprit pour monter en Ligue 2. Si le travail se fait convenablement et que les moyens sont mis en place, je pense que nous n’allons pas attendre pour jouer les maintiens.
D’après vous, quels sont les matchs les plus difficiles de votre parcours cette saison ?
Jolof Olympique Club (de l’international sénégalais Pape Alioune Ndiaye) dirigeait notre poule (B) depuis le début du championnat. Nos matchs ont été très disputés entre leader (JOC) et dauphin (Haayo). Nous avons été battus chez eux. Pour dire vrai, les matchs en National 2 sont âprement joués. Il n’y a que des jeunes joueurs dans les clubs. Ce qui fait que les matchs sont difficiles, surtout que les ambitions sont les mêmes. Ensuite, nous avons joué un match difficile à Matam contre Ndar Guedj. C’était une affaire entre Saint-Louisiens. Ces deux matchs m’ont beaucoup marqué durant ce championnat.
Par Cheikh Demba NDIAYE
Bonjour,
Je viens auprès de vous par cette mail. Je vous suivre dans tous les domaines et je suis vraiment fière haayo des agnam, voir un club de la région de Matam de jouer L1, L2, N1 ou N2 . C’est une grande fierté bilahi
Bonne continuation.
Je suis très intéressé de rejoindre haayo des agnam.
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Mâcha Allah BONNE CONTINUATION ET LE TRAVAIL CONTINUE 💚🤍
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