Amadou Ndiaye est un nom bien connu dans le monde de l’athlétisme, notamment pour ses performances impressionnantes dans le 400 mètres haies. Vice-champion d’Afrique 2016, le natif de Grand-Yoff a rangé ses pointes et ses médailles à même pas 30 ans et investit dans une académie de football. Il veut en faire plus tard un ambitieux projet sportif avec plusieurs disciplines olympiques.
« J’ai mis en place une académie de football »
Le coup de gueule de Louis François Mendy, juste après son titre de champion d’Afrique du 110m haies, a fait le tour de la toile. Le hurdler sénégalais a craché sur sa prime de 80 mille FCFA et a invité les autorités sénégalaises à les considérer comme les Gana Guèye et Sadio Mané, les Lions du foot dont même les primes de matchs nuls dépassent 10 fois celles des athlètes. Amadou Ndiaye, son ainé de quelques années a fait plus fort. Plus grand espoir de l’athlétisme sénégalais dans les années 2010 et vice-champion d’Afrique en 2016, il a rangé ses pointes, tout juste après. A même pas 30 ans.
En tant que cadet et junior, il s’est illustré comme l’un des meilleurs au monde dans la discipline du 400 mètres haies. Amadou Ndiaye a pris la décision de mettre fin à sa carrière sportive pour se consacrer à un projet ambitieux : la création du centre sportif Zac Mbao. « Mon projet de centre sportif m’a poussé à arrêter l’athlétisme. J’ai mis en place une Académie de football et nous allons y intégrer d’autres disciplines, notamment les olympiques, pour permettre aux jeunes d’avoir une bonne carrière. L’athlétisme sénégalais a connu une régression ces dernières années, mais il y a maintenant une nette amélioration. », confie l’ancien hurdler.
Champion d’Afrique U20, bronchite, frein
Amadou Ndiaye est né et a grandi à Grand Yoff, une commune de Dakar, la capitale du Sénégal. C’est son professeur d’éducation physique qui l’a initié à l’athlétisme, avec le soutien de son ami Babacar François Diatta, surnommé Samba.
Dès ses débuts, Amadou s’est distingué dans sa discipline de prédilection : le 400 mètres haies. Ses performances ont rapidement attiré l’attention, et il a accumulé plusieurs titres prestigieux au fil des ans. Parmi ses succès, on compte des titres de champion d’Afrique junior, vice-champion d’Afrique senior, vice-champion du monde universitaire, ainsi que vice-champion des Jeux de la Francophonie et des Jeux Islamiques.
En tant que cadet et junior, Amadou Ndiaye était considéré comme l’un des meilleurs au monde. Sa progression fulgurante et ses résultats constants aux niveaux national et international ont fait de lui une figure emblématique de l’athlétisme sénégalais dans les années 2010.
Le moment le plus marquant de sa carrière a lieu en 2011, lorsqu’il a remporté les championnats d’Afrique juniors.
« Le moment le plus marquant de ma carrière a été en 2011 lorsque j’ai remporté les championnats d’Afrique juniors. Ma saison 2012 m’a également beaucoup marqué. J’avais prévu de faire une bonne saison, mais j’ai contracté une bronchite chronique et j’ai dû arrêter l’entraînement pendant deux mois. J’ai repris les entraînements mais j’ai rechuté, ce qui m’a conduit à une hospitalisation avec de nombreux examens et scanners. J’ai même subi une opération à la jambe. Cette saison a été très difficile car je n’ai repris l’entraînement qu’en mai. C’était difficile, mais j’ai pris cela comme un don du ciel. », se rappelle l’ancien prodige.
Soutien familial et philosophie de travail
Amadou Ndiaye attribue une grande partie de son succès à sa famille, en particulier à sa mère, qui l’a constamment soutenu et conseillé tout au long de sa carrière. Il souligne que le succès en athlétisme ne repose pas uniquement sur le talent, mais sur un entraînement rigoureux et structuré, des objectifs clairs et un soutien adéquat. « Ma famille, en particulier ma mère, a joué un rôle crucial tout au long de ma carrière, me soutenant constamment et me prodiguant des conseils précieux».
Son rêve ultime a toujours été de devenir champion du monde et olympique, une aspiration partagée par de nombreux athlètes de haut niveau. Au cours de sa carrière, Amadou a été soutenu et inspiré par des figures importantes comme Tidiane Correa et Guillaume Geisler, qui ont joué un rôle clé dans son développement en tant qu’athlète.
« Personnellement, l’État ne me doit pas d’argent et m’a bien soutenu»
« Il n’y a pas de secret en athlétisme et dans le sport en général. Il faut se donner à fond, se fixer des objectifs et s’entraîner sérieusement. Le talent seul ne suffit pas. Il faut un entraînement rigoureux et structuré, ainsi qu’un soutien pour espérer obtenir de bons résultats. Je subissais une pression énorme car en athlétisme, tout est individuel. Parfois, la pression en pleine compétition était immense, mais grâce à Dieu, j’ai un mental fort. Il m’arrivait de rester 19 heures sans manger à cause de la pression », a-t-il témoigné.
Amadou Ndiaye souligne qu’il a reçu un soutien significatif de l’État sénégalais, avec une bourse olympique de 2010 à 2019. Bien qu’il y ait eu des périodes où les bourses étaient bloquées, cela était dû à des problèmes de gestion au niveau de la fédération et non à l’État. « Personnellement, l’État ne me doit pas d’argent et m’a bien soutenu. J’avais une bourse olympique de 2010 à 2019. Il y a eu des moments où les bourses ont été bloquées, mais c’était au niveau de la fédération. Le ministre de l’époque, Matar Ba, m’a payé. La faute incombe à la fédération ; l’État avait tout débloqué, mais en raison d’une mauvaise gestion, la fédération n’a pas su bien gérer les fonds débloqués. »
Environ 200 personnes dans l’académie
Aujourd’hui, Amadou Ndiaye continue de transmettre des valeurs essentielles aux jeunes athlètes : l’importance d’avoir des ambitions, de ne pas négliger les études ou leur métier. Son parcours est un exemple de persévérance, de résilience et de passion pour le sport, des qualités qui continueront d’inspirer de nombreux jeunes athlètes à travers le Sénégal et au-delà.
Après avoir mis fin à sa carrière sportive, Amadou Ndiaye s’est lancé dans un projet sportif ambitieux : la création du centre sportif Zac Mbao Academy. Ce centre, dont le coût avoisine les 100 millions de FCFA, vise à inclure toutes les disciplines olympiques. Actuellement, seules les activités de football, allant des débutants aux seniors, sont en place, accueillant environ 200 personnes.
Amadou Ndiaye espère intégrer d’autres disciplines pour offrir aux jeunes une formation sportive complète et leur permettre de poursuivre une carrière prometteuse. Il note également une amélioration récente de l’athlétisme sénégalais, après une période de régression.
Khadim DIAKHATÉ
MR amamdou Ndiaye note fierté un frère a classe exceptionnel un homme courageux discipliné respectueux et très sociale nous prenons nôtre engagement à vous accompagner sur toute les lignes pour le réussite de tes projets
Amadou Ndiaye un jour
Amadou Ndiaye pour toujours
Mon cher président Notre plus grand fierté que la puissance de dieu soit tjrs a tes côtés et qu’il puisse t’aider à accomplir toute sorte de choses prévues boul diaxlé boul ragual dara lepp Dina bakh inchallah