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Ȧ l’issue de la session de formation organisée par la Ligue sénégalaise de Football professionnel au bénéfice des commissaires de match, le vice-président chargé des compétitions et de la formation de la LSFP, Pape Momar Lô revient largement sur les attributs d’un commissaire lors des rencontres.

Entretien.

La LSFP a rendu publique une charte média. Quel est le rôle du commissaire dans cette charte ?

Dans la charte média, il y a des dispositions qui sont spécifiquement réservées aux commissaires, dans le cadre du suivi des actions et également du suivi du programme média. Les conférences de presse d’après-match, c’est les dépositions des photographes, des caméras. Tout cela appartient aux commissaires et officiers médias de bien suivre les dispositions qui sont intégrées, aujourd’hui, dans le règlement média. Il y a des dispositions générales qui sont pour les commissaires et les autres sont pour les officiers médias. En ce qui concerne les commissaires, c’est l’occasion d’identifier les points sur lesquels les commissaires doivent focusser (se focaliser) pour que, dans le cadre de leur mission, tout se passe très bien.

La sélection a été certainement rude. Peut-on avoir une idée du profilage des commissaires de matchs ?

Il y a des administratifs de clubs, des managers des sports, des inspecteurs d’éducation, des directeurs d’écoles, des anciens arbitres. Ce sont des ressources humaines extrêmement sélectives qui ont été nommées comme commissaires. Ce sont des gens du football d’une manière générale. Ils connaissent les rouages du football national. Une ressource humaine de qualité qui peut conduire les destinées de la Ligue sur le plan officiel. Ces personnes ont l’expérience des stades, l’expérience administrative au niveau des clubs et l’expérience au niveau de l’arbitrage parce qu’il y a parmi eux d’anciens arbitres.

Quelles sont les qualités attendues chez un commissaire de match ?

Le commissaire doit être courtois, alerte, ferme, rigoureux. Il doit avoir une bonne tenue pour lui-même. Un homme capable de relater les faits de manière exhaustive. Qui donne des informations en temps réel et maîtrise son sujet, le terrain, l’environnement du stade, et qui a également de bons rapports avec les officiels. Que ce soit les arbitres, les deux équipes. Voilà ce que nous attendons d’un bon commissaire de match.

S’il y a des incidents au cours d’un match. Comment le commissaire doit s’y prendre pour gérer la crise ?

La gestion des crises est simple. Il faut la véracité des faits, la crédibilité des faits, la loyauté des faits. Il faut décrire les faits tels qu’ils se sont déroulés au niveau des stades. On ne demande pas autre chose aux commissaires. Il faut que le commissaire soit crédible et exigent vis-à-vis de lui-même. Que les faits qui sont rapportés à l’issue d’un match ou des faits de match soient des faits justes et vrais. C’est tout ce qu’on demande aux commissaires. Il n’appartient pas aux commissaires de juger de manière disciplinaire. Il lui appartient de décrire les faits tels qu’ils se sont déroulés pour donner matière à la Commission de discipline de statuer dans la vérité, dans la justesse en application des règlements.

Par Cheikh Demba NDIAYE

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