Le Burkina Faso revient à Bamako où il avait accueilli le Malawi (3-1) au mois de septembre passé lors de la 2e journée des éliminatoires de la CAN ‘’Maroc 2025’’. Le mois passé, par contre, les Etalons ont préféré délocaliser leur match à domicile face au Burundi à Abidjan au stade Alassane Ouattara où la pelouse est impeccable. « La pelouse du stade du 26 mars de Bamako était dans un état piteux. Il y a eu un évènement religieux ici le jour du Mawloud et ça a complètement détérioré la pelouse. Même les joueurs Maliens se sont plaints de ça après leur victoire 1-0 contre la Guinée Bissau le 15 octobre passé. C’est pourquoi la Fédération burkinabé est partie en Côte d’Ivoire le mois dernier », explique un journaliste malien.
Malgré une victoire 4-1 contre le Burundi, les Burkinabè ne reviendront pas en Côte d’Ivoire. Ils vont recevoir le Sénégal en terre malienne au stade du 26 mars ce jeudi 14 novembre pour le compte du groupe L des qualifications à la CAN 2025. La pelouse est-elle dans un meilleur état qu’il y a un mois ? Oui. Dsports a fait une petite inspection des lieux ce mardi matin à deux jours de la rencontre. Les vestiaires de l’enceinte ont été rénovés et la pelouse bien traitée. D’ailleurs quelques jardiniers étaient encore en train de s’affairer aux derniers réglages. « Vous voyez par vous-même qu’il y a une nette amélioration. La pelouse est bonne », avance un des ouvriers sur place.
Après la victoire 1-0 du Mali lors de la 4e journée, plusieurs journalistes avaient alerté. « Il est crucial de fermer le stade du 26 Mars pour effectuer des travaux de rénovation et de traitement de la pelouse avant le prochain match des Aigles. L’entretien régulier de ce stade est essentiel pour garantir des conditions de jeu optimales. Il est temps d’instaurer des règles strictes interdisant l’utilisation de tous nos stades pour des activités qui ne sont pas directement liées au sport. Ces infrastructures, construites avec des fonds publics, doivent servir uniquement à leur vocation première : le sport. », écrivait bamada.net. Le média a donc été entendu, au moins partiellement.
Demba VARORE, envoyé spécial à Bamako