En octobre 2023, la Fédération internationale de football association (FIFA) a désigné le Maroc, l’Espagne et le Portugal pour coorganiser la Coupe du monde 2026. Une première dans le continent africain depuis l’Afrique du Sud en 2010.
A Rabat, les grandes manœuvres ont déjà commencé pour réussir le pari de l’organisation. Lors du Conseil des ministres du mercredi 4 décembre 2024 présidé par Sa Majesté le Roi Mohamed VI au Palais Royal, des questions liées au Mondial 2030 ont été évoquées.
Le président du Comité, par ailleurs patron du football marocain, Fouzi Lekjaa, en a profité pour faire le point sur la préparation et l’état d’avancement des travaux.
Pour celui qui est également ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, « cette candidature tripartite soumise à la FIFA le 29 juillet 2024 est le résultat d’une mobilisation forte et inédite de la part des groupes de travail créés à cet effet, en particulier au niveau des départements ministériels, des établissements et entreprises publics ainsi que des collectivités territoriales et des autorités locales concernées », a indiqué le président de la Fédération royale marocaine de Football.
S’ouvrir aux compétences africaines
Pour réussir le pari de l’organisation, M. Lekjaa a annoncé la mise en place d’un « comité avec une composition élargie, intégrant notamment des représentants de la société civile, des Marocains du monde, ainsi que des compétences africaines ».
Côté infrastructures, plusieurs gros chantiers attendent le Maroc. D’abord la mise à niveau des stades. Il y aura ensuite l’élargissement et la rénovation des aéroports des six villes hôtes, l’affermissement des infrastructures routières et la densification des réseaux intra-urbains.
Le Maroc compte aussi lancer un programme de mise à niveau territoriale intégré qui s’étend au-delà des villes hôtes des matchs de la Coupe du monde. Mais aussi de développer des infrastructures hôtelières et commerciales.
Dans les mois à venir, le Royaume chérifien veut renforcer la modernisation de l’offre médicale, tout en développant et modernisant des réseaux de télécommunication. Sans oublier le lancement d’un vaste programme de formation pour le renforcement des compétences des jeunes.
Pour rappel, le Maroc a choisi six villes qui vont accueillir certaines délégations. Il s’agit de Rabat, Fès, Agadir, Marrakech, Tanger et le Grand Stade de Casablanca. Cette enceinte prévue à El Mansouria, dans la province de Benslimane, sera, selon les autorités marocaines, le plus grand stade du monde.
Aliou FAYE