Les membres de l’Association nationale de la Presse sportive du Sénégal (ANPS) se sont réunis ce samedi 6 janvier à la Maison de la presse Babacar Touré, pour discuter des stratégies à mettre en place pour conserver le titre continental en Côte d’Ivoire au soir du 13 février prochain.
Ce panel sur l’opération « conservation du titre de champion d’Afrique de football » a réuni les fédéraux, les administrateurs, les journalistes le 12e Gaindé. Le président de l’ANPS, Abdoulaye Thiam, a ouvert les débats, juste après la présentation du modérateur.
Selon M. Thiam, le Sénégal a pour mission d’inscrire son nom dans le panthéon du football africain. Il doit impérativement réussir cette prouesse que seules trois nations (Cameroun, Ghana et Égypte) ont réussi jusqu’à présent, à savoir gagner au moins deux fois de suite le trophée continental.
« Réitérer le Wonako Wouti Ndam li »
Pour Luis Lamotte, le Sénégal va en Côte d’Ivoire pour gagner et non pas pour conquérir. «La stratégie consiste à réitérer le « Wonako Wouti Ndam li » et se consolider pour réussir le back to back », a d’emblée expliqué l’ancien président de la Ligue Pro.
Pour Babacar Khalife Ndiaye, ancien journaliste du quotidien national Le Soleil, la malédiction du champion n’existe pas ni dans le football ni ailleurs. « Quand on gagne, on devient la cible de tout le monde. La vérité d’aujourd’hui n’est pas forcément celle de demain à plus forte raison après deux ans. C’est vrai qu’il est difficile de gagner l’année d’après parce qu’en Afrique, il n’y a que trois pays qui l’ont réussi. Il va falloir se battre, il y a les moyens pour le faire. Il n’y a pas de raison pour que ça ne marche pas », a expliqué le journaliste.
Il a aussi rappelé le rôle de la presse dans cette mission de conserver le trophée, invitant les journalistes à avoir la capacité d’analyser, d’expliquer et d’alerter pour toucher leur cible. Il a terminé son discours en fustigeant le problème d’accès à l’information au niveau de l’équipe nationale.
« On ne demande pas à la Tanière d’ouvrir comme au marché, mais quand même de faire un effort pour que la presse puisse avoir accès à l’information, pour avoir de la vraie matière. On doit pouvoir trouver des mécanismes pour cela. C’est une mission de service public », a-t-il conclu.
Khadim DIAKHATÉ