Des Lions, des Léopards, des Éléphants des Aigles. À côté de ces mastodontes de la brousse et du ciel, quelques espèces moins impressionnantes mais gardant leur côté dangereux. C’est le tableau nominatif qu’offre la CAN.
Des noms totémiques, des appellations qui font allusion aux symboles des nations et des références culturelles. Au simple énoncé de ces noms que portent les équipes africaines, on se croirait dans le grand zoo du monde, dans une véritable faune où se côtoient et s’affrontent des animaux dans des combats mortels. C’est juste une image à laquelle renvoie l’attachement à des croyances, à l’histoire qui a marqué la vie des peuples africains dans le passé. Pas plus. Ici, ce sont des footballeurs drapés dans leurs couleurs nationales et dopés par leurs hymnes nationaux qui se disputent un prestigieux trophée. Ici, la cible commune, c’est un ballon de foot.
Lorsqu’on dressera la crinière, quand on sortira les crocs, qu’on serre les dents ou qu’on durcisse les trompes, il n’y a aucune inquiétude à se faire. C’est pour offrir un spectacle autour du football dans la pure tradition sportive comme en Europe. Comme en Amérique Latine ou en Asie. Les courses poursuites, les sauts, les chutes seront à mettre au compte de la conquête d’un ballon ou d’un but qui enflamme les foules et vous pousse vers la sublimation. Pas d’une proie à dévorer crue.
C’est la version humaine et humanisée d’une grande fête colorée qui fait vibrer tout un continent au rythme des rencontres de football. La faune est sortie d’un simple cliché pour se muer en bande de conquérants les uns plus déterminés que les autres à la conquête d’un trophée, en une vitrine où sont exposées les meilleures équipes africaines. Un showroom qui attire de plus en plus de monde à travers tous les continents. Un événement sportif de haute portée économique et touristique.
Abdoulaye DABO
Belle plume cher journaliste bonne participation de nos lions qu ils rééditent l édition de 2021