mono Le Jamono Fatick (14e, 10 pts), lanterne rouge de la Ligue 1, s’est séparé du coach El Hadji Seck, remplacé par Maodo Niang. Titulaire d’une Licence B CAF, l’ancien technicien de Santhiaba de Ziguinchor espère faire de son mieux pour sortir Jamono Fatick de cette situation délicate.
Entretien.
Vous êtes devenu nouveau coach de Jamono Fatick, en remplacement de El Hadji Seck. Comment cela est-il arrivé ?
Cela fait un mois que je suis là (Jamono Fatick). J’étais venu pour prêter main forte à El Hadji Seck. Le président du club (Mam Adama Ndour) m’a embauché pour ça. Depuis que je suis venu, j’ai mis la main à la pâte. On a bossé ensemble en tant qu’adjoint. Bien vrai que je suis le plus gradé. Mais, ce n’est pas important. Mon problème majeur était de sortir Jamono Fatick de ce gouffre. Malheureusement, pour El Hadji (Seck), il a perdu le match contre le Teungueth FC (1-2, 14e j.). Un match qu’on pouvait gagner.
Donc, le coach El Hadji Seck a payé les frais de cette défaite ?
Chez nous entraîneurs, quand c’est bon, ce sont les joueurs. Et quand ça va mal, c’est l’entraîneur qui paie toujours les pots cassés. Donc, on a abattu un travail très important et je suis là pour continuer sur cette lancée pour apporter ma touche. Ma motivation, c’est de tout faire pour sortir Jamono Fatick de ce gouffre.
Pensez-vous maintenir le club en Ligue 1, vu la position actuelle de l’équipe ?
Nous avons un très bon groupe. Il suffit que les gosses y croient pour faire l’affaire (le maintien). Nous avons un groupe jeune, mélangé avec des expérimentés. Et je pense qu’avec ce mélange, on peut avoir des résultats positifs et faire sortir l’équipe de cette situation.
Est-ce que ce n’est pas risqué de prendre une équipe en cours de championnat, surtout que vous n’avez pas fait le recrutement des joueurs ?
C’est un challenge. On est là. Nous avons trimé partout. Parce que nous avons eu à relever des équipes qui étaient en bas du tableau. Je pense qu’avec l’aide de Dieu, on pourra récidiver pour atteindre notre objectif.
Peut-on avoir une idée sur les équipes que vous avez aidées à se relever en étant dans une situation difficile ?
Je suis un vieux routier. J’ai pratiquement fait tous les niveaux au niveau local. De la régionale à la Ligue 1. J’ai fait monter Santhiaba de Ziguinchor (accession en 2011-2012, ndlr). Je l’ai pris de la division régionale à la Ligue 2. J’ai fait le Casa Sports et la Sonacos de Diourbel. Donc, c’est des challenges qu’on a l’habitude de faire. Avec l’aide de Dieu, on peut réussir notre mission.
Comment comptez-vous y apprendre avec l’environnement de Fatick dont on taxe d’hostile, surtout chez les entraîneurs ?
Pour le moment, il n’y a pas de problèmes. Je connais la mentalité du Saloum-Saloum. Parce que j’ai grandi à Kaolack. Et j’étais même entraîneur du Saloum (National 1). Donc, nous avons eu à jouer des matchs à Fatick. Par conséquent, je connais le public de Fatick. Mais, ce que je demande à ce public-là, c’est de coller à l’équipe et d’être un peu patient. Et Inch’Allah, cela va marcher.
Par Cheikh Demba NDIAYE