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CAN 2023 - Finale Nigeria / Côte d'Ivoire : Faits et chiffres à retenir !

La chronique CAN de B.K.N

Une finale Côte d’Ivoire – Nigeria, dimanche prochain, au stade olympique d’Ebimpé, dans la banlieue d’Abidjan. Même les spécialistes les plus pointus de la météo sportive n’osaient pronostiquer une telle affiche pour la succession des « Lions ».

Avant le début de la compétition d’abord, parce que malgré leur éloquente carte de visite (deux titres pour les « Eléphants » en 1992 et en 2015 et trois pour les « Super Eagles » en 1980, en 1994 et en 2013), les deux formations ne s’étaient jamais retrouvées pour le dernier acte d’une CAN. Elles ont toujours réussi à « s’éviter » au moment du sacre final. Ensuite, parce qu’au sortir des rencontres du premier tour, on les voyait mal semer tous leurs concurrents en route.

Deuxième et troisième du Groupe A derrière l’étonnante Guinée équatoriale, elles n’avaient pas la carrure pour jouer les premiers rôles. Le Nigeria avait assuré l’essentiel pour passer (un nul contre la Guinée équatoriale et deux courtes victoires face à la Côte d’Ivoire et à la Guinée-Bissau). La Côte d’Ivoire, elle, avait été plus proche du néant que des sommets avec certes un succès d’entrée contre la Guinée-Bissau mais quelque peu noyé par sa défaite face au Nigeria et surtout sa déroute (0 – 4) contre la Guinée équatoriale.

Or, les voici, deux semaines après, sur le point de se disputer le trophée sportif le plus convoité du continent. C’est qu’entretemps, le Nigeria a poursuivi sa lente mais inexorable œuvre de démolition de ses adversaires (en huitièmes et en quarts) et surpris en demi-finales l’Afrique du Sud dans l’exercice périlleux des tirs au but où elle excellait. La Côte d’Ivoire, elle, est progressivement passée d’un champ de ruines à une belle forteresse qui fait l’admiration des adeptes des résurrections miraculeuses. Le licenciement du coach français J.L Gasset à la suite du coup de tonnerre du « Nzalang nacional » dans le ciel d’Abidjan et l’arrivée aux affaires de son adjoint Emerse Faé avaient comme transcendé les « Eléphants ».

Pendant ce temps, les favoris et/ou les équipes qui avaient fait fort lors de la phase de groupes sont rentrées depuis belle lurette, pour suivre la suite des opérations à la télé. Comme le Sénégal qui avait donné à la Côte d’Ivoire la bâton pour se faire taper ou le Maroc qui avait indirectement tendu la perche et qualifié cette même Côte d’Ivoire en battant (1 – 0) la Zambie qui lui contestait la place de « pire des meilleurs troisièmes » qui donnait droit au second tour.

Si bien qu’alors qu’il ne reste plus que deux prétendants au trône laissé vacant par les « Lions », elles sont deux équipes, toutes issues de la Poule A qui n’était pourtant pas réputée être ni la plus difficile ni la plus indécise, à rester en vie. Un peu comme lors de la CAN 2019 en Egypte où l’Algérie et le Sénégal qui partageaient le Groupe C avant de se retrouver en finale. Pour une victoire, à chaque fois, des « Fennecs » sur le même score (1 but à 0). C’est sur cette même marque que le Nigeria a battu la Côte d’Ivoire en match de groupes. Ce qui ne veut pas forcément dire que les « Super Eagles » referont aux « Eléphants » le même coup que l’Algérie au Sénégal…

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