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Au coup d’envoi de la 34e CAN qui joue ses demi-finales le mercredi 7 février à Bouaké et à Abidjan, certains spécialistes ouest-africains du football s’étaient félicités qu’il y eût sept des neuf pays constituant la Zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA/A).

La chronique CAN de B.K.N

Au coup d’envoi de la 34e CAN qui joue ses demi-finales le mercredi 7 février à Bouaké et à Abidjan, certains spécialistes ouest-africains du football s’étaient félicités qu’il y eût sept des neuf pays constituant la Zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA/A). Seuls, en effet, avaient échoué à s’y qualifier le Liberia et la Sierra Leone. Sept sur vingt-quatre équipes participantes, c’était un très bon ratio qui informait peut-être sur la bonne santé du football sous-régional, au niveau des Nations, en tous cas.

On était donc fondé à espérer qu’il y en eût qui iraient très loin dans la compétition. Et pourquoi pas au bout ? Puisque dans le lot, il y avait le Sénégal, tenant du titre avec sa pléiade de joueurs expérimentés et évoluant dans le haut niveau international et classé – comme presque toujours – parmi les grands favoris. Or, maintenant qu’il ne reste plus que quatre équipes encore en course pour la victoire finale, tous les sept représentants de l’UFOA/A sont rentrés à la maison. Le jeu de massacres entre voisins avait commencé dans le Groupe C qui en comptait trois. Et c’est la Gambie qui avait subi la loi des deux « grands », Sénégal et Guinée et était restée sur le carreau. La Guinée Bissau, dans sa poule A, n’avait pas fait le poids.

La Zone ouest-africaine se retrouva toutefois avec 5 représentants aux huitièmes dont trois, le Cap-Vert dans le Groupe B, le Sénégal dans le Groupe C et le Mali dans le Groupe D, avaient terminé premiers de leur poule. De quoi espérer des lendemains meilleurs, surtout que la Guinée avait fini première des quatre meilleures troisièmes repêchées pour les huitièmes et la Mauritanie, troisième devant la Côte d’Ivoire pays hôte. Alors que le Sénégal se faisait éliminer à la surprise générale par la Côte d’Ivoire (1 – 1 et 4 – 5 aux tirs au but), le jeu de massacres entre voisins s’était poursuivi en huitièmes avec le Cap-Vert qui a sorti la Mauritanie. Le Mali, vainqueur du Burkina Faso, un autre voisin (mais de la Zone B de l’UFOA/B), la Guinée qui avait terrassé sa presque homonyme (la Guinée équatoriale) et le Cap-Vert donc portaient désormais les couleurs de la Zone ouest A.

Mais leur parcours n’est pas allé au-delà des quarts, le Mali ayant notamment payé les frais dans le jeu de massacres entre voisins qui l’opposait à la Côte d’Ivoire, éminent membre de l’UFOA/B. Si bien qu’alors que le carré d’as de cette 34e CAN s’est constitué, il n’y a donc plus aucune chance que le trophée continental puisse rester dans la Zone A ouest-africaine. L’espoir est cependant vivace qu’une équipe de la partie ouest du continent succède au Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Nigeria, tous deux membres de l’UFOA/B, étant toujours en course. Tous deux issus du Groupe A, ils pourraient se retrouver en finale le 11 février. A condition de se débarrasser respectivement de la RD Congo et de l’Afrique du Sud. Pour se retrouver pour un autre jeu de massacres entre voisins, après celui du premier tour qui avait souri aux « Super Eagles ».

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