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Retour gagnant pour Ngalla Sylla. Revenu de Maroc, le sélectionneur des Lions de beach soccer a permis au Sénégal de remporter son 8e trophée continental. Dans cet entretien accordé à Dsports, Ngalla sollicite le soutien de l’Etat pour réaliser quelque chose de grand à la Coupe du monde aux Seychelles.

Entretien

Coach, peut-on parler de retour gagnant de Ngalla Sylla, après ce 8e sacre à la CAN ?

C’est l’occasion de remercier le peuple sénégalais. On a un peuple sportif qui a besoin de ces sportifs et vice-versa. On remercie le Bon Dieu. Le plus important, nous revenons en bonne santé. Nous souhaitons aux blessés, prompt rétablissement. Il faut laisser les joueurs savourer cette victoire. J’espère que l’on aura des lendemains meilleurs pour le beach soccer sénégalais.

Comment expliquez-vous l’entame poussive, surtout la défaite d’entrée contre la Mauritanie (5-2) ?

Le football n’est pas une science exacte. Dés fois, c’est difficile au début et facile à la fin. Le plus important, c’est comment gérer ces moments de doutes et d’émotions. Ce sont des situations où l’entraîneur est là pour apporter des correctifs afin de tirer son groupe vers le haut. Les joueurs ne doivent pas trop jubiler et stresser. Nous avons débuté par un revers face à la Mauritanie 5-2 lors de la première journée. Ce sont souvent des derbys redoutables et engagés. Mais on reste concentré sur notre sujet. L’équipe s’est bonifiée au fil du temps. Mes joueurs ont su faire preuve de résilience et d’abnégation. Tout le mérite leur revient, chacun a joué son rôle. Je félicite les joueurs, la fédération, mon encadrement technique.

Durant la CAN, on a vu des cadres comme Al Seyni, Mamour ou encore Jean Ninou porter l’équipe…                                                                                                  

C’est le travail acharné de 12 guerriers. Quand on part, nous savions que tout le monde était important. Chacun a joué son rôle. C’est bien vrai que Mamour Diagne est passée à côté de son premier match contre la Mauritanie avec une blessure. Il n’a pas joué les deux matchs contre le Malawi et le Mozambique. Mamour reste un grand joueur. Mandione Laye Diagne reste constant dans ses œuvres. Le doyen Al Seyni aussi. C’est une équipe complémentaire. On double les postes. On a un groupe homogène, solidaire et soudé.

Après la CAN, place au Mondial. Quels seront vos objectifs aux Seychelles ?

Le travail demande des moyens. L’État du Sénégal et la fédération en sont conscients. Nous lançons un appel solennel. J’espère que le message sera entendu. Je pense que les jeunes ont besoin qu’on les motive que ça soit sur le plan financier ou autre. Ils en ont besoin et ont des choses à faire dans la vie. Ce sont des jeunes. Si on les motive, ils ont l’esprit tranquille, je crois qu’ils vont se concentrer sur la Coupe du monde. C’est le rôle de l’Etat. La fédération a fait ce qu’elle devait faire. On les remercie au passage. On tend les bras à l’Etat du Sénégal pour qu’il nous accompagne au Mondial. C’est juste une question de préparation avec beaucoup de matchs amicaux, des regroupements fermés, externes et beaucoup de travail à faire. Si les moyens sont réunis, on peut rêver des lendemains meilleurs, on pourra faire quelque chose de grand au Mondial.  Ce n’est pas quelque chose que l’on décrète. Restons humbles, solidaires, et concentrés pour cette échéance importante.

Salif BA

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