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Amsatou Fall LSFP

Directeur exécutif de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), Amsatou Fall fait avec dsports.sn le bilan de la saison 2023-2024. Le Directeur exécutif a abordé plusieurs sujets dont celui de l’arbitrage. Il milite pour l’instauration de la VAR parce que, selon lui, certains matchs ont été faussés par des erreurs d’arbitrage.

Sur l’attractivité des compétitions

«Si on doit tirer le bilan, nonobstant les cas de violence qu’on a constatés en fin de saison et le retard des procès-verbaux de la Commission de recours de la FSF, nous avons fait une bonne saison. Du point de vue de la régularité des compétitions, nous avons joué de septembre 2023 à juin 2024. On devait terminer même une semaine avant. Avec un décalage d’une journée, nous avons allongé le championnat d’une semaine. Dans l’ensemble, au niveau de l’attractivité, de la popularité, on a vu un très bon championnat. Il a été très bien suivi par les spectateurs qui étaient dans tous les stades. Nous n’avons pas encore terminé le bilan des recettes que génère le nombre de spectateurs. Mais, au bas mot, les stades sont pleins et cela nous le devons aux équipes qui sont très organisées. Mais, on le doit également à de très bons matchs».

Sur la mise en place de la Commission technique

«J’ai vu les discussions de la Commission technique de la Ligue dans le panel. Il y avait des discussions très ouvertes, également très passionnées. C’est une des innovations de la Ligue. La commission technique désigne les joueurs du mois, les joueurs de la semaine. C’est important pour la starification de nos joueurs.

Il est bien de parler des joueurs d’Europe, c’est-à-dire ceux de Manchester City, Manchester United, Arsenal, Liverpool, Paris SG et autres. Mais, il est important au niveau du football local qu’on valorise les talents. Cela a été une très bonne chose. Avant, on ne le faisait pas de manière très formelle. On a pu faire le Onze des mois de mars, avril, mai et juin».

Sur les sanctions des pratiques occultes

«Les autres innovations sont au niveau réglementaire. Avant le début de la saison, nous étions à Saly où nous avons fait trois jours pour corriger certaines défaillances réglementaires. Une manière de les harmoniser par rapport à la FSF, à la CAF et à la FIFA. Vous avez vu que la grande innovation, cette année, est l’éradication des pratiques occultes. Parce que les équipes savent qu’elles ne peuvent plus faire les pratiques occultes communément appelées « Xons » comme on le fait au niveau de la lutte. C’est un ingrédient qui est intégré au niveau de la lutte. Et cela ne peut pas se faire d’une manière visuelle et manifeste au niveau du football. Je ne dirai pas qu’on est à 100%. Peut-être, on est à 5 ou 10%. Et, je suis persuadé qu’avec les sanctions, les gens savent que s’ils le font, ils s’exposent à des sanctions.

Vous avez le cas du gardien du Jaraaf (Cheikh Lô Ndoye) qui fait couler beaucoup d’encre. Parce qu’on ne sait pas ce qu’il mettait sur sa ligne de but. D’aucuns disent que ce sont des pratiques occultes. D’autres disent que c’est de l’eau. Mais, dans tous les cas, les clubs savent qu’aujourd’hui, la Ligue ne tergiverse pas, elle va sanctionner les clubs fautifs. Effectivement, on a rarement vu des joueurs qui se mettent à cœur ouvert par rapport à ces pratiques occultes».

Sur l’arbitrage décrié

«L’autre aspect, c’est l’arbitrage. Nous avons connu des matchs qui ont été faussés par l’arbitrage. C’est vrai, ce sont des hommes. Ils peuvent se tromper. Mais, quand la faute d’arbitrage impacte le résultat, c’est là où cela devient difficile. Mais, il faut continuer à leur parler. Le président de la Commission centrale des Arbitres (CCA), Malang Diédhiou, est très ouvert. Il ne se passe pas une semaine où on ne se parle pas. Il nous écoute et je pense qu’on peut continuer comme ça, en attendant d’avoir la VAR. C’est vrai que c’est un handicap majeur de ne pas avoir la VAR. il faut y penser.

C’est vrai que même au niveau de l’équipe nationale, tous les matchs n’ont pas la VAR. Il faut y penser parce que c’est ce qui va régler le problème de l’arbitrage sénégalais. Faire en sorte que tous nos matchs ou les matchs de derby soient filmés par la VAR pour qu’il n’y ait pas des contentieux ou des erreurs d’arbitrage qui impactent le résultat. Cela a faussé un peu certaines rencontres. Je pense que cela fait partie des points faibles à souligner».

Cheikh Demba NDIAYE

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