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Revenu au bercail pour relancer sa carrière, le natif de Thiès veut aider Wally Daan à se maintenir en Ligue 1. Dans cet échange avec Dsports, Albert Bougazelli est revenu sur son passage à NGB, DSC ou encore Ndiambour. Mais aussi de son transfert avorté en Macédoine.

Entretien

Après Dakar Sacré-Cœur, Génération Foot, Ndiambour et Niarry Tally, vous avez décidé, cette année, de rentrer au bercail. Qu’est-ce qui a motivé ce choix de rejoindre Wally Daan ?

J’avais d’autres opportunités mais j’ai choisi Wally Daan. Dakar Sacré Cœur et NGB ont voulu que je signe chez  eux mais je me suis dit qu’il fallait que je joue dans le club de ma ville. D’autre part les dirigeants de Wally Daan ont montré une détermination à me faire signer.

Vous êtes en train de réussir un bon début de saison avec 2 buts en 5 matchs. C’est quoi l’objectif avec Wally Daan ?

L’objectif est d’aider le club à se maintenir et bien se comporter en championnat. Dans le football tout est possible. Maintenant tout dépendra de la motivation et de l’envie. Je me dis que je peux encore réussir quelque chose : pourquoi pas retourner en équipe nationale locale et jouer le prochain CHAN. Je travaille également pour décrocher un autre contrat professionnel.

Il y a quelques années, on parlait de vous comme grand espoir du football sénégalais. Qu’est-ce qui n’a marché entre temps ? Avez-vous des regrets ?

J’ai toujours su relever les défis et porter haut le flambeau partout où je suis passé. La seule chose que je peux regretter dans ma carrière, c’est l’échec ma signature en Macédoine. Je ne peux en dire davantage puisque je ne connais pas les détails. J’ai joué quelques matchs amicaux puis il y a eu des problèmes entre mon club d’origine et celui où je devais signer (FK Shkupi) et tout a été arrêté.

A Dakar Sacré-Cœur, vous étiez à l’époque l’un des meilleurs à votre poste dans le championnat local…

J’ai vécu de belles choses là-bas. Je garde de bons souvenirs à DSC, surtout l’année où nous avons réussi à faire monter l’équipe en Ligue 1 (2017). A Niarry Tally également, j’ai connu la même chose avec une montée en Ligue 2. En National, j’avais fait une bonne saison. Cela m’a permis de relancer ma carrière. Il faut noter que lors de mon passage à NGB, je suis resté près de quatre mois sans salaire. Cette situation m’avait frustré et je suis retourné à Thiès.

Votre passage à Génération Foot devrait être une étape importante dans votre carrière. Mais on a l’impression que vous n’avez pas saisi l’opportunité ?

J’ai eu beaucoup d’expérience avec mon passage à Génération Foot. Tout jeune joueur sénégalais rêve d’évoluer dans ce club. Les choses se sont bien passées là-bas, cela m’a permis d’intégrer l’équipe nationale locale. Génération Foot n’a pas du tout freiné ma carrière, au contraire.

Vous êtes issu d’une famille de sportif. Pourtant, ça aurait pu être beaucoup plus facile dans vos choix de carrière…

Mon papa était international de football. Il a joué au Casa Sports et a été coéquipier de Jules Bocandé. Ma mère aussi a pratiqué le Handball et a été internationale également. Maintenant le fait que mes parents soient d’anciens sportifs n’a rien à voir avec ma carrière. Donc il n’y a aucun lien avec mes choix de carrière.

D’où vient le surnom de « Bebeto » ?

Bébéto était un joueur brésilien. Lors d’un match du Brésil, ma maman, enceinte, a sauté et explosé de joie après un but de Bébéto, juste au moment où elle était à terme. Quelques heures après, elle mettait au monde le bébé qui allait devenir Albert Joseph Bougazelli.

Abdoulaye DIOUF, correspondant à Thiès              

4 comments on “Albert Bougazelli : « Briller avec Wally Daan et retrouver la sélection locale »

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