A présent qu’on connaît notre adversaire en 8e de finale de la CAN, en l’occurrence la Côte d’Ivoire, pays d’accueil, il faut attirer l’attention du staff administratif et technique de redoubler de vigilance. Les joueurs doivent être mieux protégés tant du point de vue de leur hygiène alimentaire que du point de vue de leur intégrée physique et psychologique. Les premières sorties des Lions ont semé la peur chez tous leurs adversaires si bien que certains pourraient utiliser des arguments extra-sportifs pour déstabiliser l’équipe. Il faut donc de la vigilance pour se mettre à l’abri de toute mauvaise surprise. Il faut surtout se souvenir que Caire 86 à été un traumatique pour le football sénégalais, au moment où l’espoir commençait à naître. Personne ne sait encore ce qui s’était passé pour déstabiliser l’équipe et engendrer son effondrement face à la Cité d’Ivoire. Il faut par conséquent protéger nos Lions et les mettre à l’abri de toute situation de nature à les perturber moralement et physiquement. Connaissant l’expérience, la vigilance et le souci de prévention et d’anticipation du staff technique et administratif, on peut espérer que nos Lions seront mis dans de bonnes conditions de préparation de ce match qu’il faut impérativement gagner.
En effet, à partir des 8es de finale, on sort du championnat à quatre équipe pour plonger dans la coupe avec des matches à élimination directe. En 90 ou 120 minutes, les équipes scellent leur sort dans un sens ou dans l’autre. Positivement ou négativement. Souhaitons que celui des Lions reste dans sens de la dynamique de victoire enclenchée jusque-là.
C’est sans doute le meilleur viatique qu’on peut leur délivrer à ce stade de la compétition où chaque match doit être préparé avec la plus grande minutie.
Compte tenu de leurs succès répétitifs, les champions d’Afrique en titre seront attendus avec toutes les armes, conventionnelles mais sans doute aussi non conventionnelles. C’est à eux de bien apprécier le contexte et les exigences d’une telle compétition. Dans les calculs de probabilité, on prend en compte les facteurs risques comme le public, le terrain, l’arbitrage. Heureusement que la VAR protège aussi les juges, surtout dans un contexte de forte pression du public. Souhaitons, à ce sujet, que ce match tant attendu, se déroule dans les meilleures conditions, même si, pour cette rencontre qui est une finale avant la lettre, le stade de vingt mille places de Yamoussoukro se sentira à l’étroit.
Mamadou KASSE
