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Les raisons du report du CHAN 2024

Les faux bonds de dernière minute et les défections en série n’étaient que des symptômes de ce qui guettait réellement le Chan. Le vrai coup de massue est venu de ceux-là devant accueillir la compétition. La Caf estime que les infrastructures ne sont prêtes. Ainsi les portes d’un second report étaient ouvertes pour se donner encore six mois. Le temps nécessaire à l’instance continentale pour éviter au bébé de mourir entre ses mains. Sa revalorisation en espèces sonnantes et trébuchantes jusqu’à deux milliards FCFA n’a pas suffi, les correctifs apportés au règlement pour permettre aux professionnels évoluant hors de leur pays de participer avec leur sélection nationale n’ont pas eu l’effet escompté.

Le Chan a toujours du mal à s’imposer comme une compétition majeure. Sur sa tête plane encore des menaces sérieuses, des caprices qui risquent de compromettre sa pérennité. Cette fois, la Caf parle de report stratégique qui permettra aux pays qualifiés d’évoluer sur de très bonnes infrastructures afin de garantir son succès. Quel que soit le motif avancé, ce report reste préjudiciable pour les pays en lice et allonge les dépenses liées à leur préparation. Pour mieux les rassurer de la tenue de la compétition, la date du tirage au sort des groupes ne change pas.

Il faut dire que le Chan n’est pas une priorité de la Caf puisqu’elle est désormais arrimée aux infrastructures de la Can qui a ses propres exigences. L’idéal aurait été de lui faire une place dans l’agenda continental pour lui permettre d’être une autre ouverture pour le football africain non seulement pour l’extérieur mais aussi pour les sélections nationales. Alors qu’il ne restait que deux semaines les pays qualifiés devront encore attendre Août.

Au moment où certains championnats seront déjà en vacances. Les problèmes de libération ne se poseront certes pas mais les effets de la pause peuvent s’avérer néfastes. Reste à maîtriser la météo dans cette partie orientale de l’Afrique à la même période.

Abdoulaye Dabo

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