Ils ne se sont pas côtoyés à Chelsea mais Kalidou Koulibaly sait à quelle genre de pression est exposé Nicolas Jackson. Mais, le capitaine des Lions, qui s’est entretenu ce samedi avec Sky Sports, demande à son jeune frère de ne surtout pas chercher à se réinventer.
Trop d’attentes pèsent sur les épaules de Nicolas Jackson depuis son transfert de Villarreal à Chelsea pour 32 millions de livres sterling (24,3 milliards FCFA). Le jeune Sénégalais, 22 ans, est pourtant loin d’être ridicule pour sa première saison avec les Blues.
« Je sais qu’à Chelsea, c’est difficile d’être attaquant aujourd’hui. J’étais là-bas l’année dernière et j’ai vu que c’était très difficile de marquer des buts, et il en a déjà sept (en Premier League) ? Vous voyez que c’est un bon début pour lui », estime Kalidou Koulibaly. »Peut-être que les gens attendent plus de lui, mais n’oubliez pas que c’est un jeune joueur et que c’est sa première année en Premier League. »
« Il aura un grand avenir là-bas…juste en travaillant, c’est la clé »
Auteur de 8 buts et 2 passes décisives en 23 matchs toutes compétitions confondues avec Chelsea, Nicolas Jackson ne connaît peut-être pas encore la réussite d’Edouard Mendy (105 matchs) à Stamfort Bridge. En deux saisons abouties, « Edou » a remporté la Champions League 2021, le titre de meilleur gardien de l’année 2021 de la FIFA, la Coupe monde des clubs 2022 et la Supercoupe d’Europe 2022. Mais Mendy est pourtant tombé ensuite en disgrâce et poursuit aujourd’hui sa carrière, avec bonheur, à Al-Ahli d’Arabie saoudite.
Kalidou Koulibaly, son co-équipier en club, a connu un passage mitigé à Chelsea (32 matchs, 2 buts et 1 passe décisive) après son départ de Naples et de la réputée Serie A, où il s’était révélé comme l’un des meilleurs centraux du monde. Le capitaine des Lions parle donc en connaissance de cause.
« Je pense qu’il a un bon entraîneur qui peut l’aider. Nous, en équipe nationale, lui donnons beaucoup de conseils. Moi et Edouard Mendy, qui était également à Chelsea, nous connaissons le club et les gens. Nous savons qu’il aura un grand avenir là-bas s’il continue à travailler comme (il le fait) : sans parler, juste en travaillant, c’est la clé », suggère-t-il.
Mohamed NDIAYE
