Directeur de la formation à Guelwaars de Fatick, Ababacar Ndiaye avise que son équipe ne compte pas traîner les pieds, après avoir assuré la montée en National 1. D’après lui, l’académie se donnera les moyens d’accéder rapidement en Ligue 2.
Entretien.
Guelwaars accède en National 1, à l’issue du championnat avec 16 victoires, 2 nuls et 1 défaite, en plus du titre de champion du National 2. Une saison aboutie ?
On a fait une très bonne saison. Elle est relative par rapport à la saison passée. On a vu un bon comportement des pensionnaires parce qu’on avait fixé l’objectif de monter tout de suite. Donc, on s’est organisé à temps. On s’est levé à temps. On a fait un bon recrutement par rapport à nos besoins et nos manquements. Le président, Mamadou Ngom Niang, a mis les moyens et a répondu présent à nos sollicitations et besoins. Voilà, cela a payé cash. Sans oublier le coach Abdoulaye Sy, qui est l’entraîneur principal. C’est un entraîneur chevronné qui a fait un excellent boulot sur le plan technique et tactique.
Les joueurs sont-ils de Fatick ou viennent-ils d’horizons divers ?
Dans l’équipe première, nous avons quatre joueurs qui habitent la région de Fatick. Le reste est composé d’étrangers. Nous avons des Guinéens, des Congolais, des Gambiens. Des joueurs qui nous viennent du Nord, du Sud et du Centre.
Les ambitions, le président l’avait dit le jour où on a assuré la montée, c’est d’accéder à la Ligue 2 le plus rapidement possible. C’est-à-dire dans deux ans maximum. On va essayer de se donner les moyens d’accéder, dès l’année prochaine, en Ligue professionnelle.
L’équipe sera-t-elle renforcée ou allez-vous continuer avec ceux qui ont réussi la montée en National 1 ?
Bien évidemment, nous allons renforcer l’équipe. C’est un peu compliqué, je vais devoir dire des choses parce que, dans le championnat, on essaie de se dribbler. On va y aller lentement mais sûrement. Mais, quand même, on se donnera les moyens. On va se renforcer parce que les niveaux ne sont pas les mêmes. On ne fera pas un recrutement pour recruter. On fera un recrutement ciblé et de qualité. On est en avance par rapport à cela.
Vous avez signé un partenariat avec le Stade Malherbe de Caen. Ne craignez-vous pas de perdre certains de vos éléments clés, si on sait que les clubs d’élite sont à l’affût ?
On parle de SM Caen, mais je parle des clubs qui sont au Sénégal. J’étais directeur du recrutement de Dakar SC. Quand on voit une équipe championne, on va faire notre recrutement dans ce club. Avant que le SM Caen n’arrive, il y a de grands clubs qui nous regardent. C’est pourquoi on doit être regardant pour sécuriser nos joueurs pour que ces équipes qui sont là partent faire le recrutement, bosser et avoir des pépites. Alors, pour ce partenariat, cela vient à son heure. C’est tout bénéfique. Je souhaite même qu’on en ait d’autres.
Donc, le partenariat ne se limitera pas à Caen ?
On est open. Il y a certains qui vont partir à Caen. Il y a deux autres qui étaient partis faire des essais. Il y a un de nos excentrés qui était en Norvège. Cela n’enlève à rien la performance qu’on va avoir. On aura cette capacité d’anticiper. Pour dire que je n’étais pas au Sénégal. On m’avait envoyé en mission. C’était une mission de détection. Dès la phase aller, le président et moi, on s’est dit des choses. On savait, dès la phase aller, qu’on allait monter. Et depuis la phase aller, on a commencé à préparer le National 1. Il n’y aura pas de rupture. Il y aura toujours des relèves, une succession de générations.
Par Cheikh Demba NDIAYE
Bonjour.
Je félicite le directeur de la formation, Ababacar Ndiaye pour le travail titanesque qu’il est entrain de faire à l’académie Guelwaars Fatick. Ainsi que l’ensemble de l’encadrement technique et administratif.
Sans oublier le Président, les joueurs, les supporters, sympathisants et toute la population Fatickoise.
Le football fatickois en marche et le meilleur reste à venir.
Vive Fatick.
Vive l’académie Guelwaars Fatick.