À la suite des incidents ayant marqué le match de la Coupe de la Confédération entre Jaraaf et l’USM Alger (1-1), disputé le 8 décembre au stade Abdoulaye Wade, le club de la Médina a publié un communiqué détaillé pour éclairer l’opinion publique et répondre aux informations qu’il juge « tendancieuses et commanditées ».
Une organisation préalablement validée
Selon le communiqué, un « schéma organisationnel » avait été envoyé à la CAF avant la rencontre. Celui-ci stipulait clairement que les supporters de l’USM Alger seraient placés aux portes 131, 132 et 133. Ces dispositions ont été réaffirmées lors de la réunion technique, en présence du commissaire du match et des représentants des deux équipes. Finalement, il a été décidé d’assigner les supporters algériens aux portes 129, 130 et 131, sous l’encadrement des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Cependant, dès leur arrivée au stade, « les supporters algériens ont ignoré ces dispositions, et ce, en dépit des recommandations de la police », affirme le club.
Des actes de défiance et de violence
Le Jaraaf accuse les supporters de l’USM Alger d’avoir introduit des fumigènes dissimulés dans des béquilles, permettant de contourner les contrôles de sécurité. Ces derniers auraient ensuite déployé une banderole et allumé les fumigènes dès le coup d’envoi, créant une atmosphère de défiance envers les forces de sécurité.
« Une situation de défiance et d’insultes à l’encontre des forces de sécurité a perduré jusqu’à la fin du match », souligne le communiqué.
À la fin de la rencontre, les tensions se sont intensifiées. « Le même état d’esprit – violence, défiance et chahuts – a prévalu, obligeant les forces de sécurité à encadrer ces supporters pour qu’ils quittent le stade en toute quiétude. »
Vandalismes et dégâts matériels
Le Jaraaf déplore également des actes de vandalisme commis par certains supporters algériens. « Ils ont déclenché une bagarre contre les forces de l’ordre et ont montré une volonté réelle d’aller à l’assaut des supporters du Jaraaf, préalablement retenus par les forces de l’ordre », déclare le club.
Ces actes ont causé des dégâts importants : « Des sièges et panneaux LED situés sous leur tribune ont été détruits. Ensuite, ils ont vandalisé des box », indique le communiqué, qui affirme disposer d’images pour appuyer ces accusations.
Une condamnation ferme
Malgré les violences, le Jaraaf loue la résilience des forces de l’ordre. « Les forces de l’ordre ont fait preuve de résilience en les encadrant et en les accompagnant jusqu’à la dispersion totale du public », conclut le club, avant d’ajouter : « tels sont les faits. »
Ce communiqué intervient alors que la CAF a annoncé avoir saisi ses instances compétentes pour mener une enquête approfondie. L’affaire promet de faire couler encore beaucoup d’encre.
Khadim DIAKHATE
