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A mi-parcours de la saison, l’AS Pikine (21 pts) occupe la 3e place du classement et accuse deux points de retard sur le leader, le Jaraaf (23 pts). L’entraîneur adjoint, Khalifa Diène, qui s’est prononcé au micro de Dsports après la victoire de son équipe (1-0) face à AJEL de Rufisque, ce vendredi 16 février 2024, au stade Ngalandou Diouf, ne cache pas les ambitions de titre des Pikinois.

Entretien.

Quel bilan tirez-vous à mi-parcours de la saison de Ligue 1 ?

Par rapport aux objectifs, c’est un bilan positif. Nous avons fait un bilan satisfaisant sur lequel nous allons nous baser pour entamer la deuxième partie du championnat. On est venu pour le maintien. Et cet objectif est dans nos cordes.

L’AS Pikine est la meilleure équipe à domicile (5V, 2N) et peine à gagner à l’extérieur (4N, 3D). Comment jugez-vous ces performances ?

C’est un état de fait. On ne l’a pas voulu. Parce qu’à chaque match, on veut gagner. Si ce n’est pas une victoire, nous nous contentons du match nul, à domicile comme à l’extérieur. Ce qui fait la différence entre nos matchs à domicile et à l’extérieur, c’est le public. C’est-à-dire notre 12e homme. À l’extérieur, nous avons dit à nos supporters de ne pas se déplacer (pour certains matchs à risque). On n’avait pas de public derrière. Mais, on est en train de bâtir une équipe très jeune. On veut leur faire découvrir les circonstances qui existent à l’extérieur de notre stade. C’est très important dans la formation des jeunes. Parce que nous disposons de joueurs nés en 2005, 2006 et 2007. Il y a aussi quelques anciens qui accompagnent ces jeunes afin qu’ils puissent découvrir la réalité des compétitions. Ce n’est pas la même chose que quand on est à domicile ou à l’extérieur. Les voyages, le climat, l’arbitrage font partie de la formation, surtout cognitives, des enfants. On va leur montrer toutes les facettes dans ce football local afin qu’ils ne brûlent pas les étapes.

Selon vous, quel a été le match le plus difficile de l’AS Pikine à l’extérieur ?

Pratiquement, c’est contre le Jaraaf (0-0, 8e j.) qui était resté sur quatre victoires d’affilée (deux succès contre Génération Foot 3-0 – 6e j. et le Casa Sports 2-1 – 7e j.). Ils savaient que l’AS Pikine ne gagnait pas à l’extérieur. Ils ont mis tout le paquet dès les quinze premières minutes pour nous mettre KO. Nous avons résisté et finalement au dernier moment, on a eu des opportunités pour gagner ce match. Cette rencontre était psychologiquement, techniquement, mentalement, la plus difficile. En venant rencontrer le Teungueth FC (0-0, 11e j.), nous avions déjà une idée de l’adversaire. Nous connaissons individuellement les joueurs de Teungueth FC et nous sommes préparés à cela. Le meilleur jeu produit par un adversaire, c’est celui de Teungueth FC qui alternait jeu long et jeu court. Des ballons qui venaient de la défense centrale vers notre côté droit. Leur latéral droit El Hadji Moutarou Baldé (qui s’est séparé à l’amiable avec le club rufisquois) jouait comme excentré. Et au départ, on a eu des problèmes (…). On a pu rectifier et maîtriser le jeu.

Le coach principal Joseph Senghor annonçait que l’AS Pikine présenterait un autre visage, lors de la phase retour. Sur quel indicateur s’est-il basé pour tenir ces propos ?

Peut-être sur les renforts. Au niveau de certains postes, on a pu renforcer avec des valeurs ajoutées. Des joueurs expérimentés parce que nos attaquants ne concrétisent pas certaines occasions. Ils ne sont pas présents le plus souvent. Vous avez vu qu’à l’extérieur, on ne marque pas assez de buts. Nos attaquants défendent plus qu’ils n’attaquent à l’extérieur. Actuellement, nos renforts sont de vieux briscards qui connaissent bien le championnat. On peut citer parmi eux Mignane Diouf, Mamadou Dieng Pauleta, Souleymane Cissé…

D’aucuns disent qu’avec ces renforts, l’AS Pikine est prête à mettre fin à l’hégémonie des équipes comme Casa Sports, Jaraaf, Génération Foot, Teungueth FC qui remportent souvent le championnat ces dernières années ?

On ne change pas d’ambitions. On n’a pas ces prétentions. On reste dans nos cordes. L’appétit vient en mangeant. Si nous voyons que c’est possible, on ira chercher le titre. Vous savez qu’à l’AS Pikine, le mental est plus fort que tout. Si les joueurs expérimentés ont la même mentalité que les jeunes qui étaient là… C’est un problème de mentalité. Nous avons un public chaud avec des dirigeants chauds. C’est pourquoi quand on n’a pas la mentalité qu’il faut, on passe complètement à côté des matchs.

Par Cheikh Demba NDIAYE

3 comments on “Khalifa Diène, coach adjoint : L’AS Pikine n’exclut pas d’aller «chercher le titre»

  1. Bonjours, bien dit et bonne réflexion.
    Le doyen, entraîneur, encadreur mais surtout éducateur Mr khalifa Ababacar DIÈNE un des totems du football local si expérimenté qui passe le plus souvent inaperçu a fait une pertinentes analyse possible tout en se référant sur de bases solides des réalités du football, mais aussi instructif quant il mettra accent sur les qualités cognitive d’un jeune joueur face à un adversaire de taille et entouré dune chaude publique il est préférable de se miser sur les comportements individuels et collectifs pour pouvoir gagner un duel et garder la tête sur les épaules pour cette deuxième manche du championnat lfs pro.
    Nous lui souhaitons bonne suite.

    1. Bien dit coach, je vous félicite et souhaite que vous réussissez a hissé encore ce club au plus haut niveau du championnat car une fois n’est pas coutume et que vous l’avez une fois réussi avec le défunt référence des coachs de la Banlieue père Alassane Dia. Alors Vamos Coach boà shorte

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