Sur le banc de Teungueth FC, on attendait Sidate Sarr contre le Stade d’Abidjan, mais on a vu son frère Badara. Les raisons ? L’entraîneur titulaire n’a pas la Licence A ou B exigée par la Confédération africaine de Football. Il fallait donc céder la place au directeur technique qui a répondu aux critères de la CAF. Malheureusement pour Badara Sarr, ses joueurs n’étaient pas à la hauteur. A la fin de la rencontre, il est longuement revenu sur l’élimination et ce qui manque aux clubs sénégalais pour briller en Afrique.
Entretien
Quels enseignements peut-on tirer de ce match et l’élimination précoce de Teungueth FC ?
D’abord il y a de l’amertume puisqu’il y avait de la place pour se qualifier. Nous avions le match en main jusqu’au moment où nous avons encaissé le but. Nous avons créé beaucoup d’opportunités. Sur le but, il y a une faute sur notre défenseur et sur l’action qui suit, nous avons défendu en infériorité numérique. En seconde période nous sommes revenus au score. En visionnant cette équipe du Stade d’Abidjan, nous nous sommes rendus compte de sa faiblesse défensive sur les balles arrêtées. Malheureusement, nous n’avions pas pu faire la différence. Nous avons été éliminés aux tirs au but malgré le travail réalisé avant de jouer ce match. Il faut noter que c’est notre meilleur tireur qui a raté (Layousse Samb). Nous n’avons pas à rougir. C’est la loi de la compétition. Sur ce match, il y avait de la place pour passer.
Ne pensez-vous pas qu’il faut commencer à recruter de bons joueurs en Afrique pour pouvoir s’imposer ?
Si nous voulons faire des performances en Afrique, il nous faudra des joueurs de niveau africain. Là nous avons recruté des joueurs qui étaient à Fatick ou à Guédiawaye. Je ne les sous-estime pas mais ces joueurs ne sont pas prêts à l’emploi immédiatement. Même en championnat, il faudra que ces joueurs s’adaptent très vite au rythme et à la pression parce que Teungueth joue les premiers rôles. Il est difficile, vu les moyens dont nous disposons, de s’aventurer à essayer de recruter des joueurs en Afrique. Déjà il nous est difficile de garder nos meilleurs joueurs. Imaginez si nous devons en chercher ailleurs.
En première période vous avez beaucoup utilisé la largeur du terrain mais on constate que Naby Laye Soumah n’était pas à l’aise…
Cette équipe a joué en 3-4-3 à l’aller. Ainsi nous avions décidé de faire un pressing sur les trois défenseurs. Ils ont tout de suite compris que nous avions un pressing très haut sur eux et changé de stratégie. Comme vous l’avez dit Naby Laye Soumah n’a pas eu le rendement qu’on attendait de lui et Ibrahima Diop a eu des difficultés sur le plan technique. En plus après le but, les adversaires se sont regroupés dans l’axe et il fallait les contourner en passant par les côtés. Malheureusement les bons centres et les courses croisées de nos attaquants n’ont pas été au rendez-vous vous
Pourquoi il y a eu des changements par rapport à votre onze de départ de la manche aller ?
D’abord nous sommes en début de saison. Nous n’avons pas encore un onze type. Ensuite il faut noter que Cheikh Sarr n’a pas fait un bon match sur le plan défensif à Abidjan et il avait écopé d’un carton jaune. Nous avons décidé aussi de jouer avec des éléments qui étaient frais.
Le fait de de ne pas avoir Sidate Sarr sur le banc n’a t’il pas perturbé les joueurs ?
Non. Il faut noter que je suis régulièrement avec les joueurs depuis l’année passé. Durant la phase hivernale j’étais là, j’ai parlé avec Sidate de l’équipe. Pour être sur le banc en Coupe d’Afrique des clubs il faut la licence A. Et là c’est une dérogation de la CAF qui autorise le Sénégal à jouer avec un coach titulaire de la licence B puisqu’il n’y a pas de stage en Licence A. C’est un bon règlement mais le Sénégal est en retard par rapport au reste de l’Afrique. Nous espérons que les autorités vont essayer de résoudre ce problème du moment où la CAF leur a donné l’autorisation d’organiser des stages.
Quel était votre objectif dans cette compétition ?
Nous avions pour objectif d’intégrer la phase de groupes. Malheureusement notre championnat n’a pas encore démarré et cela s’est senti sur notre prestation. La préparation s’est faite avec des matchs amicaux contre des clubs amateurs. Les nouveaux joueurs ont besoin d’une vraie compétition pour se mettre au niveau africain. On n’y peut rien. C’est le football sénégalais qui est ainsi fait.
Par Abdoulaye DIOUF, correspondant à Thiès
Pour briller en Afrique nos entraîneurs doivent mettre l accent sur le côté physique pour être un bon joueur il faut être un athlète d abord les jours sénégalais sont déjà prêts techniquement au niveau minime la preuve nos joueurs qui vont en Europe leur entraîneurs ne les encadré que le côté physique et tactique
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