Il est maintenant venu le moment de te remercier pour tout ce que tu as fait pour ton pays. En réclamant urbi et orbi ton départ à la tête de notre bien commun (l’équipe nationale du Sénégal, ndlr), ce n’est pas parce que nous te détestons ou que nous avons oublié tes excellents résultats avec notamment une Coupe d’Afrique historique. Mais c’est plutôt parce que nous voudrions que ton excellent travail ne soit souillé par les mauvaises prestations de notre Équipe nationale ces derniers temps.
Au moment de ton départ, nous sommes à la fois contents et meurtris de te voir partir comme ça. Mais, il fallait absolument que tu partes mon cher parce que toute chose a une fin et ton cycle était arrivé à sa fin. Les dernières prestations de notre équipe nationale le prouvent si bien. Même si nous t’aimons bien, il était de notre devoir à tous de protéger notre BIEN COMMUN. Et la meilleure façon de le protéger était de ne pas renouveler ton contrat et de te laisser partir avec tous les honneurs en lieu et place d’un départ forcé et humiliant.
Cher Aliou,
Au moment de ton départ, je veux que tu saches que le peuple sénégalais te sera toujours reconnaissant pour au moins d’avoir tué le chat noir qui nous empêchait d’être champion d’Afrique de football. Rien que pour cela, tout le peuple sénégalais te doit une grande reconnaissance très cher. Car l’histoire retiendra, même après notre départ à tous de cette terre, que tu fus le premier sélectionneur à gagner la Coupe d’Afrique des Nations de football pour le Sénégal.
Aliou Merci, merci mille fois. Que Le Seigneur t’accompagne dans tes projets futurs et qu’ils soient meilleurs que ton passage à la tête de notre équipe nationale.
Bassirou DIENG, Diamaguenois d’abord, Pikinois ensuite et Sénégalais tout court