Fondateur du Centre de Formation qui porte son nom, le président Omar Ndiaye Fall entend jouer sa partition au rayonnement de football sénégalais. C’est pourquoi, il a choisi la localité de Sébikotane (département de Rufisque) pour y installer une académie. Le Centre de formation Omar NDIAYFALL qui allie sport et études compte passer par le football pour aider les jeunes.
Entretien.
Qu’est ce qui explique la présence de vos partenaires italiens à Sébikotane ?
Nous avons une relation large avec nos partenaires italiens. Ils vont aider dans l’encadrement, informer des outils sur la réalité du football moderne, à travers leurs expériences. C’est ce qu’ils veulent transmettre aux jeunes. Dans cette optique, ils sont venus pour prendre les meilleurs du centre, comme ils l’ont fait récemment avec certains qui sont actuellement en Italie. Il s’agit d’Eugenio Ascari, agent de joueur et Andrea Agostinelli, ancien football professionnel et ex-entraîneur de la Lazio de Rome et de Naples.
Quelles sont les ambitions du Centre de formation Omar NDIAYFALL ?
Nous voulons contribuer au sport du pays. C’est pourquoi, avec nos collaborateurs italiens, nous ne ménagerons aucun effort pour que le projet puisse réussir. Le centre allie sports et études, depuis quelques années. Le coach Pape Diallo et l’administratif Amrane Gangue sont en train de faire un travail exceptionnel chez les jeunes. Notre passion est le football et nous voulons passer par là pour aider les jeunes. Nous voulons les éduquer en leur faisant savoir le monde du sport. Nous ne limiterons pas uniquement au football. Il y a des métiers liés au sport, en plus du sport et études.
Avez-vous vos propres installations pour y recevoir vos pensionnaires ?
Actuellement, nous avons loué une maison où nous avons logé nos pensionnaires. Ils vont aussi étudier. Nous sommes en collaboration avec des établissements scolaires. Ceux qui ne sont pas scolarisés, vont exercer des métiers qui peuvent les aider après le football. Parce que la vie ne se limite pas au football et on doit le faire connaître aux jeunes. Nous avons joué au football. Dans ce domaine, ce n’est pas tout le monde qui réussit. Ce qui est important, pour nous, est de former des hommes. Il faut qu’on leur transmette les vertus de partage, de solidarité…Bref un bon comportement afin qu’ils puissent intégrer à n’importe quelle situation.
Vous êtes en location. J’espère que vous avez un espace pour y ériger vos locaux ?
Effectivement, nous sommes en train de créer nos propres installations. Nous voulons faire plus que les autres et autrement. Nous avons l’expérience et nous l’affrontons tous les jours. On est en train d’y travailler. Le coût des installations est grandiose mais avec l’apport de nos pensionnaires expatriés, nous pourrons avoir ce qui nous permettra de faire grandir notre académie. Le centre est pour le Sénégal. C’est pour tous les jeunes sénégalais. Il y a certains qui ne sont pas des Sénégalais et ils viennent pour intégrer le centre. Nous avons plusieurs catégories, il y a des U7 jusqu’à U20. Nous sommes là pour les accompagner, les aider et tout ce qui nécessite comme matériels, nous sommes prêts à apporter notre contribution.
Peut-on dire que votre centre est sur les traces de GF, Diambars ou encore Dakar SC ?
Au passage, nous saluons ce qu’ils ont fait jusque-là. C’est ce qui nous a, d’une part, motivé. Ce sont des réalités que nous vivons et que nous avons toujours eu cette idée et l’intention de le faire. Génération Foot et Diambars sont les pionniers des académies au niveau de notre pays. Tout le monde apprécie ce qu’ils sont en train de faire jusque-là.
Nous nous activons depuis quelques temps pour une affiliation fédérale. Nous sommes dans la bonne voie. Le football ne s’arrête pas au championnat national. Le football est pour tout le monde. Tout un chacun a le droit de le pratiquer. À un certain niveau, le football est pour tout le monde mais pour peu d’intimes. C’est quelque chose que je n’aime pas entendre. C’est une manière de fermer la porte aux autres, c’est-à-dire au plus démunis. Le football a toujours été un sport populaire. Des fois, l’esprit révolutionnaire m’anime. Parce que tout un chacun a le droit de faire ce qu’il désire. Le sport réunit, comme l’a dit Eugenio Ascari. Mais, il ne doit pas désunir. Si on se réunit aujourd’hui (jeudi), c’est grâce au sport que nous aimons temps.
Par Cheikh Demba NDIAYE
Jeune joueur Sénégalais
Jeune joueur Sénégalais