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Me Augustin Senghor FSF

Ce mercredi, lors de l’événement phare du Dakar Sport Summit, organisé au Musée des Civilisations de Dakar, Maître Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), s’est exprimé sur plusieurs enjeux liés au développement du sport au Sénégal. De la gestion des droits de diffusion aux infrastructures sportives en passant par l’organisation d’une Coupe d’Afrique des Nations (CAN), ses propos tracent les contours d’une vision ambitieuse mais réaliste.

Les droits de diffusion et l’attractivité des stades

Interrogé sur les initiatives autour des droits de diffusion des matchs de Ligue pro, Me Senghor a annoncé un contrôle plus strict : « Les clubs n’ont plus le droit de diffuser les matchs. En donnant ne meilleure visibilité aux rencontres, on accroît la fréquentation des stades. Cela pourrait même attirer des annonceurs, intéressés par cette visibilité sur des plateformes officielles. »

Il a également souligné l’importance d’une transition économique pour le sport au Sénégal, notamment à travers des réformes structurelles : « En termes de potentiel, il reste beaucoup à faire. Les acteurs du sport doivent s’adapter pour développer un véritable secteur économique, non seulement pour le football mais aussi pour les autres disciplines. »

Un plaidoyer pour l’organisation de la CAN

Le président de la FSF n’a pas caché son incompréhension face à l’incapacité du Sénégal à organiser une Coupe d’Afrique des Nations depuis 1992, malgré les performances sportives du pays : « Un pays comme le Sénégal, qui brille aujourd’hui dans le football, ne devrait pas être absent de l’organisation d’une CAN. Ces événements génèrent un immense intérêt et boostent l’économie locale. »

Cependant, il a reconnu les défis liés aux infrastructures : « Certes, nous avons le Stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena, et l’Arène nationale, mais cela reste insuffisant. Il faut une vision claire pour garantir un retour sur investissement à long terme. »

La candidature pour la CAN 2027 : un dossier fragile

Concernant la candidature sénégalaise pour la CAN 2027, Me Senghor a admis les faiblesses du dossier soumis : « Notre candidature n’était pas solide, faute d’infrastructures suffisantes. Et avec les délais actuels, il sera difficile de combler ce retard dans les trois ou quatre prochaines années. »

Malgré cela, il se montre optimiste quant à l’avenir : « Le régime en place est relativement jeune, et les projets d’infrastructures font partie de leurs priorités. Cela pourrait poser les bases d’une meilleure préparation à l’avenir. »

Khadim DIAKHATÉ

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