
Ils devaient s’imposer pour se repositionner, rassurer leur monde et se rassurer. Les « Lions » l’ont fait mardi en soirée, face à des « Eperviers » du Togo qui, historiquement, ne leur réussissaient pas trop. C’est l’essentiel. Ils vont ainsi pouvoir se projeter sereinement vers les échéances de septembre prochain où se jouera certainement la qualification directe à la Coupe du monde 2026, dans ce Groupe B véritable bouteille à l’encre. Pour cause, les (dernières ?) incertitudes pourraient être levées au sortir de ces 7e et 8e journées où le coach Pape Thiaw et ses hommes recevront le Soudan (avec qui ils sont à égalité de points, 12) et rendront visite à la RD Congo, le leader avec une longueur d’avance.
Ils avaient également promis de montrer un autre visage, plus conquérant. Les « Lions » l’ont également fait, pour avoir livré une prestation d’un meilleur tonneau que celle de trois jours plus tôt à Benghazi, en Libye, contre le Soudan. Ils ont d’emblée tenu à imposer leur jeu, mais ont failli le payer cher face à des Togolais qui n’hésitaient pas à saisir leurs moindres chances. Heureusement que dans les cages, il y avait un Edouard Mendy des grands jours qui a colmaté les quelques brèches laissées par sa défense. Le milieu de terrain, batailleur et combatif, a cependant encore accusé des lacunes dans les relances. Alors que, contrairement à celle d’en face, l’attaque a longtemps péché dans le pressing haut laissant à l’arrière-garde togolaise la quiétude nécessaire pour sortir tranquillement les ballons.
Soudain, il y eut l’étincelle : la combinaison Habib Diallo – Pape Matar Sarr et le superbe plat du pied de milieu de terrain de Tottenham, pour dégoupiller un match légèrement cadenassé. L’équipe venait de retrouver, subitement, l’efficacité qui lui avait tant fait défaut face aux « Crocodiles du Nil » soudanais. Surtout que jusqu’alors, les quelques milliers de spectateurs qui avaient fait le déplacement au stade Abdoulaye Wade, étaient sur des braises ardentes tant, malgré une domination dans la possession du ballon, les « Lions » peinaient à se montrer réellement dangereux.
Et les démons du passé de ressurgir ! L’image d’un Emmanuel Adebayor égalisant à 2 buts partout, au stade L.S Senghor, en juin 2005 en éliminatoires de la Coupe du monde « Allemagne 2006 » privant ainsi le Sénégal d’une deuxième présence de rang en phase finale du Mondial. D’autant que les débats s’étaient rééquilibrés, les Togolais se montrant de plus en plus entreprenants. Mais, Koulibaly et ses partenaires ont eu le mérite de ne pas flancher. Et même d’administrer le coup fatal à leurs vis-à-vis, avec un CSC du défenseur togolais Boma Kévin, sur balle arrêtée. Là où ils avaient énormément peiné face au Soudan, malgré la vingtaine de corners et coups francs bien placés qu’ils avaient obtenus.
Deux buts, l’un suite à une bonne récupération haute et l’autre sur balle arrêtée ! Assurément, entre le match de Benghazi et celui de Diamniadio, les « Lions » ont fait quelques progrès. Ils avaient promis de gagner. Voilà qui est fait. Le plus dur est cependant à venir, avec un mois de septembre de feu et deux autres « finales » qu’il faudra forcément remporter. Entretemps, il y a les deux matches amicaux de juin face à l’Irlande et à l’Angleterre à négocier. Ce ne seront pas des « rencontres de gala », mais de véritables tests pour savoir jusqu’où nos p’tits gars peuvent aller…
B.K.N
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