Ainsi donc les « petits », balayés lors de la 3ème journée des éliminatoires de la CAN « Maroc 2025 » ont tenté de se révolter « à domicile » lors du 4ème tour. Mais le baroud d’honneur n’a pas suffi et force est restée aux « grands ». Dans le Groupe L, le Togo laminé (5 – 1) en Algérie, s’est encore incliné chez lui (0 – 1). Dans le Groupe I, le Kenya martyrisé (4 – 1) au Cameroun, a encore courbé l’échine sur ses installations (0 – 1). Et dans le Groupe L du Sénégal, le Burundi écrasé au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé en Côte d’Ivoire (4 – 1) par le Burkina Faso n’a pas su renverser la vapeur lors de son match chez lui … au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (0 – 2).
Pas plus que le court déplacement des « Hirondelles » du nord d’Abidjan au cœur du Plateau de la capitale économique ivoirienne n’a pu les transformer, en trois jours, en oiseaux de proie, en rapaces face aux « Etalons », le long retour de plus de 6500 km des « Flames » de Dakar à Lilongwe ne devrait pas donner aux Malawites le feu sacré du bon Dieu qui leur avait si cruellement manqué vendredi dernier. Ou plutôt, nos « Lions » ne peuvent pas perdre, en quatre jours, le tranchant qui leur avait permis de signer un succès net et sans bavure (4 – 0), même si tout n’avait pas été parfait.
Leur coach Pape Thiaw a bien fait de parler d’un « match difficile ». Car l’adversaire a tout de même de l’orgueil et sonnera la révolte, histoire de chercher à marquer ses premiers points au bout de 4 journées. Mais après avoir bien négocié le premier des deux virages du mois d’octobre ouvrant le boulevard vers le rendez-vous continental au Royaume chérifien, les « Lions » ne peuvent se permettre de rater le second. Comme tous les trois « grands » dont il est question plus haut, fidèles au rendez-vous et qui ont d’ores et déjà composté leur billet pour « Maroc 2025 », ils sont attendus pour honorer leur rang.
Le net succès de vendredi dernier au stade Abdoulaye Wade face aux mêmes « Flames » avait été perçu comme le signe d’un vrai mieux pour une équipe qui avait perdu l’habitude de se faire respecter à domicile et comme le signe annonciateur d’un renouveau dans la Tanière. Ce mardi, c’est un début de confirmation qu’on attend des « Lions ». Les carences de l’équipe n’auront pas disparu simplement parce qu’elle aura battu deux fois de suite le 133ème au classement mondial de la FIFA. Mais au moins un succès ce mardi, synonyme de qualification à la prochaine CAN, permettra de mieux envisager le futur et de rectifier ce qui doit encore l’être dans la perspective plus proche des deux dernières journées des qualifications, en novembre.
Le mois passé, sur la même pelouse du Bingu National stadium de Lilongwe, les « Lions » avaient battu (1 – 0) le Burundi qui, quelques jours plus tôt, y avait disposé du Malawi (3 – 2). Le football n’est certes pas les mathématiques et les relations n’y sont pas toujours transitives. N’empêche, les supporters qui recommencent à croire en leurs p’tits gars sont en droit d’attendre de ces derniers qu’ils éteignent définitivement les « Flames » et qu’ils confirment qu’ils ont franchi une autre étape dans leur protocole de guérison des maux qu’ils trainent depuis la dernière CAN en Côte d’Ivoire.
B.K.N
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