Le nouvel entraîneur du Stade de Mbour, Lamine Diagne, a été présenté au public mbourois, ce mercredi 7 février 2024, par la direction du club, au cours d’une conférence de presse. En marge de la rencontre, l’ex-coach de l’AS Douanes (L2) affirme qu’il fera le nécessaire pour sauver le Stade de Mbour (11 pts-3) qui occupe la 13e et première place relégable du championnat d’élite.
Entretien.
Vous êtes le nouvel entraîneur du Stade de Mbour, après le départ de El Hadji Massamba Cissé. Quel est l’objectif qui vous a été assigné par la direction du club ?
L’objectif qu’on m’a assigné est de sauver le club de la relégation. Comme je l’ai dit, l’appétit vient en mangeant. Et si les résultats suivent au cours du championnat, on pourra fixer d’autres objectifs. Pour le moment, il faut être humble pour essayer de sortir de la zone rouge. On ne peut pas être dans une situation de relégable et prétendre jouer certains rôles. Ce serait prétentieux.
Quelle est la durée de votre contrat ?
J’ai signé un contrat jusqu’à la fin de la saison. Parce que le mandat du président (El Hadji Amadou Wade) se termine en fin de saison. Comme il ne sait pas s’il va rempiler, il a jugé nécessaire que notre collaboration se limite à la fin des compétitions.
Est-ce que ce n’est pas risqué de prendre une équipe relégable à mi-parcours ?
Effectivement, c’est risqué. D’ailleurs, notre métier rime avec les risques. Il faut essayer de relever les défis qui sont devant vous. Parfois, les situations peuvent ne pas être favorables. Mais, tout compte fait, nous sommes dans l’obligation de pratiquer notre métier, même s’il y a des risques.
Avez-vous une idée de l’équipe ?
J’ai vu l’équipe jouer et je sais que si on travaille, on pourra la redresser. J’ai eu la chance de suivre le Stade de Mbour. Et Dieu m’est témoin, je ne savais pas que j’allais être sur le banc de ce club. Je n’ai jamais pensé à cela. Mais, l’équipe a du potentiel. Je crois que le Stade de Mbour n’est pas à sa place, vu la production des joueurs. C’est vrai qu’il y a des risques. Mais, le métier d’entraîneur rime avec cela. Pour dire vrai, le coach Massamba Cissé n’a pas démérité. Peut-être, il y a un manque de chance. Il a fait son boulot. Mais, si cela ne marche pas, ce sont les entraîneurs qui paient les pots cassés. Par moments aussi, les joueurs en ont leur part sur la contreperformance des équipes. Mais, il est plus facile de libérer un coach que de libérer des joueurs en cours de saison.
Quel est le secteur que vous pensez renforcer pour amener une stabilité au niveau de l’équipe ?
Surtout le secteur offensif. Vraiment, il nécessite du renfort. Il manque un tueur. Des fois, il arrive qu’une situation soit critique et il faudra un tueur pour te faire sortir de la situation. Nous sommes aussi dans la dynamique de renforcer avec deux attaquants excentrés. En tout cas, je suis en train de faire une revue d’effectif. Après avoir fini de jouer deux matchs amicaux, en donnant du temps de jeu à tous les joueurs, il y aura une évaluation exhaustive qui me permettra de bien entamer le travail. C’est vrai que l’ossature existe déjà. Mais, nous allons nous baser dans un premier temps sur cette ossature pour essayer de mettre en place une équipe compétitive.
Par Cheikh Demba NDIAYE