Cart Total Items (0)

Panier

Sénégal-Gabon : Aliou Cissé va lancer la classe biberon dans le bain

La chronique CAN de B.K.N


Nigeria et Angola ont sécurisé ce samedi soir leurs places en quarts de finale où ils s’affronteront le vendredi 2 février au « Félicia » d’Abidjan pour une place dans le dernier carré. Si pour les « Palancas négras », déjà quart-de-finalistes en 2006 au Ghana et en 2010 à domicile, la victoire face à la Namibie, qui passait pour la première fois le cap des matches de groupes, était plus ou moins attendue, pour les « Super Eagles » c’était plus indécis contre leurs grands rivaux camerounais.

Il est vrai qu’au vu des scores (3 – 0 et 2 – 0), on peut penser que les vainqueurs se sont imposés plutôt facilement. Il n’en est rien. Nigérians et Angolais ont dû batailler jusqu’au bout, malgré leur supériorité d’ensemble dans le jeu. Il leur a fallu puiser au fond d’eux-mêmes pour venir à bout de teigneux adversaires.

Il devrait en être ainsi pour ce qui reste de la 34e édition de la CAN « Côte d’Ivoire 2023 ». C’est connu de tout le monde, la phase à élimination directe est une autre compétition. Et sur un match, tout peut arriver. Ce n’est donc pas à nos « Lions » qu’on apprendra cette vérité du ballon rond. Surtout que, lundi, ils feront face à l’équipe du pays hôte, les « Eléphants » de Côte d’Ivoire, revenus de l’enfer et qui rêvent désormais de paradis.

Intrinsèquement et sur ce que les deux équipes ont montré jusqu’ici, le Sénégal a les atouts nécessaires pour se sortir du guêpier ivoirien qui l’attend. Angolais et Nigérians ont prouvé que le seul talent ne suffit pas. Il faut de l’abnégation, du cœur à l’ouvrage, du dépassement de soi.

Cette CAN que l’on avait annoncée comme « la plus difficile de toutes » attend de toutes les équipes participantes qu’elles suent eau et sang pour s’en sortir. Car, il s’est opéré sur le continent un certain nivellement des valeurs, surtout chez les équipes nationales, les unes comptant sur une ossature « expatriée » habituée aux joutes internationales de haut niveau, les autres misant sur un socle local rompu aux dures joutes continentales, d’autres encore optant pour un mixage détonant.

Ce qui a donné, en l’occurrence, une CAN où la Mauritanie a renvoyé l’Algérie, championne d’Afrique en 1990 et en 2019, chez elle et où la Namibie avait surpris d’entrée la Tunisie. Alors, la Côte d’Ivoire, malmenée par la Guinée équatoriale en match de groupe (0 – 4), miraculeusement remise en course par le Maroc qui a éliminé la Zambie dans la lutte pour le quatrième et dernier ticket de meilleur troisième qualificatif aux huitièmes de finales, s’est surprise à rêver grand de nouveau.

Les « Lions », eux, sont tout simplement les champions en titre et ont jusqu’ici honoré leur statut. On n’attend d’eux rien moins que de poursuivre sur cette lancée. A force d’abnégation. Car, ce ne devrait pas être une partie de plaisir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

× Comment puis-je vous aider ?