La chronique CAN de B.K.N
Ils ont (peut-être) la baraka de champions, ces Ivoiriens revenus presque de l’enfer après avoir frôlé l’élimination dès le premier tour.. Et qui sont en position de disputer la finale de »leur » CAN dimanche prochain face au Nigeria… Ils ont tant et tant de fois côtoyé le pire qu’ils ne peuvent espérer que du meilleur. C’est-à-dire d’un troisième sacre – qui plus est a domicile – après ceux de 1992 au Sénégal et de 2015 en Guinée équatoriale.
En huitièmes, ils ont profité de la frilosité des Sénégalais pour passer. En quarts, le Mali n’a pas été assez tueur. Mais en demies, ils ne doivent rien a personne. Leur ticket pour le dernier acte, ils l’ont décroché a la force de leur courage, de leur talent retrouvé et de leur force de caractère.
Eux qui avaient presque toujours été à réaction, ont d’entrée pris les choses en main et la direction des opérations. Si les choses ont tardé à se dégoupiller? c’est surtout parce que les Congolais ont plus cherché à défendre qu’à réellement mettre en danger leurs vis-à-vis.
Finalement, portés par un public qui a toujours cru en ses »Eléphants » depuis que ceux-ci sont revenus de presque chez les morts, les hommes du pompier magnifique Emerse Fae ont encore forcé le destin pour prolonger le rêve national qui avait maintes fois failli virer au cauchemar.
Désormais, il reste aux »Eléphants » une marche à franchir pour obtenir leur troisième médaille. Sauf qu’en face, il y aura dimanche le Nigeria invaincu et qui les avaient battus en match de groupes (1 – 0).
Mais comme disait une Ivoirienne au sortir du stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé hier après la victoire »on ne peut plus mourir ». Ce stade que bien des Ivoiriens disaient maudit est désormais l’écrin où tout un peuple espère poser le diamant du sacre, dimanche.
