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Aucun des quatre derniers demi-finalistes il y a deux ans au Cameroun (Sénégal, Egypte, Cameroun et Burkina Faso) dans le Grand Huit de la présente édition en Côte d’Ivoire… Et plus aucun représentant du football nord-africain.

La chronique CAN de B.K.N

Aucun des quatre derniers demi-finalistes il y a deux ans au Cameroun (Sénégal, Egypte, Cameroun et Burkina Faso) dans le Grand Huit de la présente édition en Côte d’Ivoire… Et plus aucun représentant du football nord-africain. Le dernier, le Maroc équipe n°1 sur le continent depuis plus d’un an et seule formation africaine à avoir jamais disputé une demi-finale de Coupe du monde, en 2022 au Qatar, a été mis hors course ce mardi soir au stade Laurent Pokou de San Pedro par une vaillante et talentueuse équipe sud-africaine.

Les spécialistes du ballon rond de tous horizons avaient annoncé « la meilleure CAN de tous les temps ». Ils ne sont pas loin d’avoir raison. Les Ivoiriens, eux, jubilent devant ce grand ménage orchestré par les « petits » et trouvent leur CAN encore plus sucrée et chocolatée qu’ils n’avaient jamais osé le prévoir avant le début de la compétition. Leur équipe nationale, ressuscitée après un premier tour calamiteux, se voit déjà sur le toit du continent.

Normal qu’ils en rêvent ! Leurs joueurs ont bouté le tenant du titre hors de la course à sa propre succession. Et d’autres équipes se sont chargées de remettre en selle leurs « Eléphants » ou leur ont balisé ce qu’ils considèrent comme la voie vers le sacre continental. A commencer par le Maroc qui a fait des pieds et des mains pour « priver » la quatrième place de Meilleur troisième à la Zambie, au profit de l’équipe du pays hôte ; au point de perdre dans l’opération l’un de ses atouts offensifs majeurs, Ziyech dont l’absence a été très préjudiciable à l’équipe en huitième face aux « Bafana Bafana ».

Plus que jamais donc, les Ivoiriens sont convaincus d’un troisième sacre de leur équipe après ceux de 1992 et de 2015. « La CAN de l’hospitalité », avaient-ils dit ? Plus question pour eux de faire dans le … sportivement correct. Cette CAN, c’est la leur dans toutes les acceptions du terme. Ils ne l’ont pas organisée pour voir quelqu’un d’autre leur souffler le trophée tant attendu.

Une CAN riche en surprises ? Ils sont bien placés pour le savoir vu d’où ils sont revenus pour se remettre à espérer. Ils sont convaincus que rien ne peut leur arriver de pire que ce qu’ils ont connu au premier tour. Mais, le foot reste ce jeu diabolique où les certitudes et les convictions sont souvent mises à rude épreuve.

Bien qu’ayant connu les deux extrêmes (défaite fleuve face à la Guinée équatoriale et victoire face au Sénégal), ils n’en démordent pas. Les planètes sont alignées et le jeu de massacre ou le grand chamboulement dans l’ordre préétabli de la hiérarchie du football continental ne peut que leur être favorable.

On verra bien à partir des quarts…

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