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Akwaba : Pression involontaire ?

La Chronique CAN de B.K.N

Nous y voici, nous y voilà ! A cette 34e Coupe d’Afrique des Nations de football « Côte d’Ivoire 2023 », marquant l’édition d’Après sacre des « Lions » du Sénégal à Yaoundé. Celle donc de la défense d’un titre que seuls deux pays ont réussi depuis 2000 : le Cameroun en 2002 après sa victoire finale en 2000 et l’Egypte, deux fois plutôt qu’une, en 2008 et 2010 après avoir été couronné en 2006. C’est dire à quel point la tâche est ardue et la mission qui attend le Sénégal compliquée.

Compliquée mais point impossible ! Foin de cette prétendue malédiction du champion ! Il n’y a aucun syndrome à combattre, aucune fatalité à exorciser. Seulement un défi à relever : celui d’enchainer avec un deuxième succès continental de rang face à une adversité de plus en plus féroce. Les « Lions » n’ont pas l’excuse de ne pas savoir ce qui les attend en terre ivoirienne. Toujours rangés dans la catégorie des favoris alors qu’ils n’avaient encore rien gagné, ils seront cette fois plus que par le passé, la cible favorite de tous les équipes participantes. A commencer par leurs premiers adversaires du Groupe C ce lundi à Yamoussoukro : la Gambie pour le premier des deux derbies ouest-africains de feu et entre ces deux rencontres un chaud « choc de Lions » face au Cameroun.

Déjà, la Gambie a donné le ton et son coach belge Tom Saintfiet a donné le ton en conférence de presse d’avant match. « Ce sera notre match le plus facile », a-t-il simplement clamé puisqu’il n’aura besoin de motiver aucun joueur. Tous paieraient même pour être de la partie. Pour son alter ego sénégalais Aliou Cissé « ce sera le match le plus difficile ». Alors, le décor est planté, dans ce premier « match de la Sénégambie », en phase finale de CAN et surtout pour le Sénégal, détenteur du titre.

D’autant que, sans le vouloir forcément et peut-être inconsciemment, Aliou Cissé, le coach national s’est lui-même mis la pression en affirmant dans un récent entretien avec Dsports que cette CAN ne peut pas être plus difficile que celle de 2021 (disputée en 2022 au Cameroun). Du fait, entre autres raisons de la survenue du facteur X qu’avait été le COVID et des températures caniculaires. Or, cette CAN-là, le Sénégal l’avait remportée. Pour la première fois de son histoire. Conclusion « logique » : si les « Lions » avaient malgré tout réussi à enlever le trophée, ils peuvent donc récidiver en terre ivoirienne. Surtout que l’essentiel des têtes couronnées au Cameroun (15 joueurs) sont encore là, même si elles ont pris deux ans de plus.

Il reste simplement à savoir si ce que ces joueurs ont gagné en expérience, ils ne l’ont pas perdu en consistance, en vélocité, en aptitude à rester performants sur la durée et dans l’ambiance chaud-bouillante qui les attend à « Yakro » d’abord et, l’on l’espère, jusqu’au soir du 11 février prochain. De la réponse à ces interrogations dépendra en grande partie, l’avenir immédiat des champions d’’Afrique en titre.

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