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Côte d'Ivoire - RD Congo, affiche des demi-finales de la CAN 2023

La chronique CAN de B.K.N

Jouer pour la patrie ! C’est bien sûr, l’essence même d’une équipe nationale. Revêtir le maillot rappé de l’emblème ou du drapeau national ! Chanter l’hymne national à tue-tête, parfois avec les larmes de fierté et de bonheur en prime ! Tel est le rêve de tout sportif, toutes disciplines confondues. Et en certaines circonstances, la symbolique est encore plus forte. Comme pour la seconde demi-finale de la CAN 2023, ce mercredi à partir de 20 heures, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, dans la grande banlieue d’Abidjan, entre la Côte d’Ivoire pays organisateur et la RD Congo.

Il est généralement admis qu’il faut jouer tout match – même amical – pour le gagner. A plus forte raison s’il s’agit d’une demi-finale. De CAN en plus. Alors, à la limite, les acteurs de ce Côte d’Ivoire – RD Congo au même titre que ceux de Nigeria – Afrique du Sud qui se jouera un peu plus tôt à Bouaké, au nord, n’auront même pas besoin de discours pour se motiver. Au-delà de la conscience de vivre quelque chose de rare dans une carrière, au-delà de la perspective de s’inviter à la finale de dimanche prochain, tout un environnement proche pour les premiers, plutôt éloignés pour les seconds, sera le moteur qui poussera Ivoiriens et Congolais à se transcender.

Les « Eléphants » soutiennent avoir un devoir de reconnaissance vis-à-vis de leurs compatriotes qui ne les ont jamais lâchés lors des moments difficiles. Notamment lorsqu’ils se sont retrouvés menés et en infériorité numérique, lors des quarts de finale contre le Mali. Ce qui leur avait permis de redresser la tête et de passer en demies.

Les « Léopards » eux, disent puiser leur hyper-motivation dans la situation politico-sociale que vit actuellement leur pays, surtout dans le Nord. « Il s’y passe quelque chose de triste et nous avons le devoir de redonner le sourire à ceux qui souffrent et de nous battre pour ceux qui sont morts », a lancé Charles Pickel, ce mardi veille de match en conférence de presse.

C’est dire qu’entre les « insubmersibles » de Côte d’Ivoire et les « imbattables » de RD Congo, l’affrontement promet d’être rude et indécis. Les Ivoiriens plusieurs fois revenus de nulle part (lors de rencontres de poule où ils avaient frôlé l’élimination et pendant les matches à élimination directe lorsque, face au Sénégal puis contre le Mali, ils sont passés par le chas d’une aiguille) sont convaincus que rien de mal ne peut plus leur arriver. Sauf qu’en face, même si la RD Congo n’a plus été en finale depuis 50 ans, on se souvient parfaitement pour ses deux titres continentaux, l’équipe avait vaincu les pays organisateurs en demi-finales : l’Egypte en 1968 et l’Egypte en 1974. Alors, jamais deux sans trois ?

Emerse Fae, le coach ivoirien est d’un avis contraire. La CAN qu’il n’avait pas gagnée comme joueur en 2015 (puisque blessé), il est décidé à la remporter comme technicien. A domicile qui plus est. Ça promet !

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