« On va tout faire nous aussi pour conserver notre titre et sur le plan international, essayer de tout donner et tout faire pour remporter la prochaine Coupe du monde et relever d’autres défis… ». C’est ce qu’a déclaré l’attaquant de l’équipe nationale de Beach Soccer Raoul Mendy dans un entretien exclusif accordé à Dsports.
Entretien.
Le parcours des Lions lors de la Coupe du monde s’est terminé en phase de poule. Quel bilan tirez-vous de cette participation ?
Comme je l’ai dit, c’était une grande déception pour nous les joueurs. On va essayer de se remobiliser pour faire nos marques et de reprendre notre place d’antan.
Le Sénégal a été éliminé par le Japon pour la deuxième fois de suite, qu’est-ce qui explique selon vous ces deux échecs ?
Je sais pas comment les situer mais pour moi il faut aussi apprendre de ces erreurs face au Japon. Parce que ça fait deux matchs qu’on perd contre cette équipe. C’était le cas lors de la demi-finale du Mondial en Russie et récemment à Dubai. On va essayer de tirer des leçons sur ces deux revers pour éviter que cela ne se reproduise plus.
Qu’est-ce qui n’a pas marché selon vous ?
Nous avons manqué un peu de maîtrise, de savoir aussi comment gérer le match. On a pas pu gérer nos émotions. Je pense que c’est ça qui a été l’objet de notre échec. A un moment donné, il faut gérer les émotions pour gagner un match. Il faut une bonne concentration et de la vigilance pour arriver à bout de certaines équipes.
Le match contre le Japon a été serré jusqu’au bout. L’équipe a mené au score à de maintes reprises, mais la défaite est arrivée dans les tous derniers instants, comment analyserez-vous ce match ?
C’était un match qu’on maîtrisait au début. Après, à quatre minutes de la fin, on a montré un peu de relâchement et un manque de concentration et voilà le match s’est basculé. Le beach soccer c’est comme ça. Une fois que vous n’êtes pas concentré, cela peut vous coûter cher.
Le beach soccer reste une discipline qui a gagné de nombreux trophées, le tout avec une constance inégalable. Quel est le secret qui permet au football de plage d’écrire de si belles pages d’histoires dans le sport au Sénégal ?
Il n y’a pas de secret, c’est juste le secret. On va continuer à travailler dur, à se donner à fond. Je pense que si on continue sur cette démarche, on pourra gagner encore d’autres trophées. Il y a d’autres équipes aussi qui monteront en puissance sur le continent. On a de vrais adversaires coriaces comme l’Egypte, le Maroc, le Mozambique et la Tanzanie… Ce sont des équipes qui commencent à construire de belles choses. On doit être vraiment vigilant.
Il y a-t-il un écart de niveau entre le beach soccer africain et celui pratiqué à l’international ?
Oui il y a une grande différence. Le niveau mondial c’est autre chose. Il y a de grandes nations de beach soccer comme le Brésil, l’Espagne, le Portugal et d’autres qui montent en puissance comme Biélorussie, Iran…Donc ce sont des équipes qui sont dans un autre niveau, qui ont de bons championnats, avec des joueurs qui jouent la Ligue des champions et l’Euro League. Et pour continuer à régner sur le continent, il faut réussir certaines prouesses au niveau international pour réitérer ces exploits sur le continent. On va tout simplement essayer de relever le défi, à bosser dur et essayer de maintenir notre titre ici en Afrique.
Quels sont les objectifs futurs de l’équipe tant sur le plan continental qu’international ?
Sur le plan continental, on va essayer de conserver notre titre en novembre prochain. Ça ne va pas être facile parce qu’il y a beaucoup d’équipes africaines qui progressent d’année en année. Donc on va tout faire nous aussi pour conserver notre titre et sur le plan international, essayer de tout donner et tout faire pour remporter la prochaine Coupe du monde et relever d’autres défis…
Après l’échec aux Emirats arabes unis lors de la dernière Coupe du monde, pensez-vous à prendre votre retraite internationale ?
Non, je n’y pense pas pour le moment. Je peux continuer à jouer j’ai la force, le mental et l’envie. Donc je pense que je peux continuer à servir l’équipe nationale.
Khadim DIAKHATE