Le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, s’est prononcé sur la gestion financière du ministère des Sports de l’ancien régime lors de son intervention dans l’émission de Babacar Fall sur la Radio Futurs Médias (RFM).
Dans ses propos, il a dénoncé l’utilisation excessive et prématurée du budget destiné aux compétitions internationales, notamment en raison de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Une gestion budgétaire contestée
Dr Diouf a révélé avec inquiétude que « tout le budget prévu pour les compétitions internationales sur un an a été dépensé en trois mois sous le prétexte qu’il y avait une CAN ». Cette affirmation met en exergue une gestion financière jugée inadéquate, avec des implications potentielles sur la durabilité des activités sportives tout au long de l’année.
Les implications de cette dépense accélérée
La dépense rapide et massive du budget soulève plusieurs questions sur la planification et la gestion des ressources financières.
Plusieurs influenceurs ont été pris en charges lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire.
En dépensant l’intégralité des fonds en seulement trois mois, le ministère des Sports risque de se retrouver en difficulté pour financer les autres compétitions et activités prévues pour le reste de l’année. Cette situation pourrait compromettre la participation du pays à des événements sportifs importants et limiter les opportunités pour les athlètes de se préparer et de performer au plus haut niveau.
Appel à une gestion rigoureuse et transparente
Face à cette situation, Dr Abdourahmane Diouf a appelé à une réévaluation des priorités budgétaires et à une gestion plus rigoureuse des finances publiques. Il a souligné l’importance d’une planification financière adéquate pour éviter de telles dérives à l’avenir. Une gestion transparente et responsable des fonds est essentielle pour assurer le bon fonctionnement des programmes sportifs et la participation continue des compétitions internationales.
Le ministre a également insisté sur la nécessité d’optimiser l’allocation des ressources pour garantir que toutes les compétitions bénéficient du soutien financier nécessaire, sans compromettre l’intégrité du budget global. Cela implique une coordination étroite entre les différentes parties prenantes et une surveillance accrue des dépenses.
Réactions et perspectives
Sur les réseaux sociaux, les ropos de Dr Diouf ont suscité des réactions diverses au sein de la communauté sportive et politique. Certains appuient son appel à une meilleure gestion des ressources, tandis que d’autres soulignent les défis auxquels la fédération est confrontée pour répondre aux exigences financières des grandes compétitions comme la CAN.
Khadim DIAKHATÉ
