Le drame a eu lieu le dimanche 1er novembre dans l’après-midi dans un stade situé au sud-ouest de la Guinée. C’était une finale d’un tournoi de football parrainé par le Général Mamadi Doumbouya, chef de la transition guinéenne.
A l’origine, une décision arbitrale. On joue les dernières minutes de la rencontre entre l’équipe de Nzérékoré et celle de Labé, dans un stade archi-plein et en présence de membres du gouvernement, selon RFI. Le moment choisi par le juge central pour siffler un penalty en faveur des locaux. Derrière, il y a eu une vive contestation de la part de la formation venue de Labé. Très furieux, les supporters de l’équipe visiteuse ont commencé à jeter des pierres dans l’enceinte. S’en est suivie une intervention des forces de l’ordre, usant du gaz lacrymogènes, provoquant une bousculade.
Le dernier bilan des autorités hospitalières fait état de 56 morts et plusieurs blessés selon la presse guinéenne.
La Fédération guinéenne de Football (FEGUIFOOT) se désole de la situation et rappelle que « le football qui est fait pour unir les cœurs et rapprocher les esprits ne devrait pas être un facteur de drame et de désolation. C’est pourquoi, la FGF invite toute la famille du football à observer le calme et la sérénité conformément aux mesures annoncées par le Gouvernement dans son communiqué », lit-on.
Aliou FAYE
