
Un nul, un point et une 3e place. Une situation pas encore alarmante, moins loin d’être flatteuse pour le Sénégal dans le groupe B des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Un océan de regrets engloutis. Ce sont les principaux enseignements qui se dégagent après le match contre le Soudan à Benghazi.
En attendant que cette fenêtre se referme mardi à Dakar contre le Togo, la position et les stats du Sénégal posent plusieurs questions et refroidissent ce vent d’optimisme ambiant après la clameur que les nuls contre le Togo à Lomé et, à la maison, face à la RDC avaient soulevée. Les buttes et les crevasses qui commencent à s’amonceler risquent de contrarier l’avancée vers la qualification à la Coupe du monde sur laquelle tous les Sénégalais ont logiquement misé sans trop de craintes.
Parce que ce virage raté à Benghazi et dont les balises étaient pourtant visibles de loin peut conduire au précipice sans le moindre arrimage à la terre ferme des pelouses de la Coupe du monde. Il confirme notre incapacité à rester souverain à domicile et conquérant à l’extérieur. Du moins pour le moment.
Aussi précieux soit-il, ce point pris devant le Soudan nous dessaisit désormais de la possibilité de tenir notre propre destin en main. On le voit bien, le Sénégal ne trône ni au sommet pour contrôler le groupe ni au balcon pour au moins avoir vue sur les possibilités qui s’offrent à lui pour se faufiler et passer.
Face au Soudan, la copie rendue avait ses ratures et ses taches d’encre qui l’ont rendue illisible et incompréhensible. Une dose d’audace dans les choix opérés aurait pu dénouer les fils de l’équation soudanaise qui s’est distinguée beaucoup plus par le regroupement défensif rapide que par un quelconque projet de jeu qui pose problème. L’équipe soudanaise est restée dans la verticalité et solide dans les duels. Un schéma qui n’a pas poussé le Sénégal à éclater son jeu sur les côtés.
Krépin ayant glissé à gauche pour mettre à l’aise Mendy à droite n’a pas eu le rendement qu’il faut car n’étant pas sur son bon pied. Quant à Mendy, qui a fait un bon match sur le plan défensif pour une première sélection, il est resté limité sur les centres. Le reste fut une absence de liant et de rythme dans le jeu où les attaquants ont manqué de réalisme et d’adresse devant les buts.
À l’arrivée, un goût d’inachevé, une foule de questions sur les ruptures à opérer sur des choix osés susceptibles de donner un autre visage à cette équipe sénégalaise qui a ronronné à Benghazi. Il est temps de rugir.
Abdoulaye DABO
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