L’académie Guelwaars de Fatick, promue en National 1, place un de ses espoirs au Stade Malherbe de Caen. Le talentueux milieu de terrain Abdoulaye Baldé décroche un contrat stagiaire de deux ans dans ce club français qui évolue en Ligue 2.
En attendant d’avoir 18 ans et de rejoindre son nouveau club français, Abdoulaye Baldé a vu son rêve se réaliser déjà. « Je suis vraiment content. Je remercie le Bon Dieu d’avoir décroché ce contrat. Je ne suis pas surpris parce que je savais que je signerais tôt ou tard », déclare-t-il.
» Je peux m’adapter très vite «
Le protégé d’Abdoulaye Sy (né en 2007) ne nourrit aucune crainte par rapport au changement d’environnement. « Je peux m’adapter très vite. Le football est universel. Il n’a pas de frontière. Ce sera le même football. Rien ne change. Je crois en mes capacités et je m’adapte à n’importe quelle situation », avise le milieu de terrain des académiciens du Sine.
« Nous sommes bien formés à Guelwaars et je peux évoluer n’importe où. Le coach Aba (Ababacar Ndiaye, directeur technique) nous a appris tous les rudiments footballistiques qui nous permettent de nous imposer partout, que ce soit Barcelone, Manchester City. On s’adapte facilement », ajoute le jeune homme.
Abdoulaye Baldé, un joueur pétri de talent
Postulant à une sélection dans les catégories jeunes du Sénégal, Abdoulaye Baldé réitère que le football n’a pas de secret. « C’est le même football qu’on pratique partout. Et je vais me battre pour rehausser le niveau attendu par mes nouveaux dirigeants. »
Le directeur technique, Ababacar Ndiaye, indique que son protégé a toutes les qualités pour devenir un grand joueur. « Abdoulaye Baldé est un joueur pétri de talent. A notre arrivée, on a découvert très tôt ses capacités de bon joueur. Techniquement, il était complètement au-dessus du lot. Il avait, cependant, quelques déchets sur les phases de transition. Il est intelligent dans le jeu et accepte de trimer ».
Le responsable technique de Guelwaars poursuit : « En cas de perte de balle, il doit se transformer en défenseur. C’est difficile mais il a accepté de baver pour assimiler ce travail. Je crois en lui et il pourra s’adapter aussi facilement. »
Cheikh Demba NDIAYE