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Joseph Senghor, entraîneur Pikine : "Soulagés d’avoir arrêté l’hémorragie"

Malgré la défaite amère contre Guédiawaye FC (0-2, 16e j.), l’AS Pikine (4e, 25 pts) demeure motivée pour le reste du championnat de Ligue 1 sénégalaise. C’est le message de son coach Joseph Senghor, qui s’est confié à Dsports.

Entretien.

L’AS Pikine a perdu le derby de la banlieue (0-2) face au Guédiawaye FC. Quelles sont vos impressions ?

C’est comme ça le football. Guédiawaye FC s’est montré plus engagé aujourd’hui (dimanche). Ils ont mieux négocié le derby. Ils ont été plus réalistes. On va continuer le travail et encourager les joueurs. Ils se sont battus.

On a senti un relâchement de votre équipe après le premier quart d’heure...

Il n’y a pas de relâchement. C’est le but qu’on prend. Les joueurs n’étaient pas préparés à prendre ce but. Ce n’est pas normal. C’est un coup de massue. Cela nous a un peu coupé les jambes. Pendant trente minutes, on a continué à jouer comme ça. À la mi-temps. On les a gonflés pour les ramener. Ils ont trouvé leur esprit. En seconde période, on a mieux contrôlé le match, même si on n’a pas marqué de but. On est sanctionné sur une touche que Guédiawaye a bien négociée.

En conférence de presse d’avant-match, vous disiez que l’AS Pikine était l’équipe phare de la banlieue. Aujourd’hui, Guédiawaye FC a remporté le derby. Ce discours était-il provocateur ou c’était un simple coup de communication ?

Je ne vais pas me débiner. L’AS Pikine est l’équipe phare de la banlieue. C’est vrai que Guédiawaye FC, on lui a cédé un peu de pouvoir. Et il ne veut pas lâcher l’affaire. Aujourd’hui, ils ont mieux négocié le derby que nous, sur le plan engagement, agressivité et réalisme. Au niveau de la surface de réparation, ils ont été très efficaces pour faire l’essentiel. En football, l’équipe la plus réaliste gagne. Je les félicite et encourage mes joueurs. Ils ont tout donné. Ils n’ont pas voulu perdre ce derby. Mais, c’est la loi du football. Guédiawaye FC a été meilleur sur ce match. Il a gagné. Nous avons dix journées pour rectifier le tir. Parce qu’il y a trois points à prendre. Nous allons continuer notre bonhomme de chemin. Ce n’est pas la fin du monde. C’est un match de football qu’on perd. On va encore perdre d’autres. On va tirer ce qui est positif. Et nous allons gommer les choses négatives.

Après cette défaite contre le Guédiawaye FC et un nul à domicile contre la Linguère, l’AS Pikine a-t-elle les ressources pour rebondir le plus rapidement possible ?

Nous sommes toujours en tête du classement à égalité avec Guédiawaye FC. Il reste 30 points à prendre. Notre objectif est de rester dans le top 5. On essaie de demeurer dans ce top 5. Maintenant, il faudra être plus performant. Sinon, les autres équipes vont nous égaler. On va continuer le travail et regarder à nouveau ce match pour voir toutes les erreurs et imperfections. Ensuite, nous allons nous projeter sur les autres matchs sereinement et calmement. Parce qu’il y aura des victoires et des défaites encore.

Avec ce recrutement XXL durant la phase retour, peut-on s’attendre à ce que l’AS Pikine joue les grands rôles ?

Nous sommes prêts à jouer les grands rôles. Vous voyez l’amélioration qu’il y a eu dans la tenue du ballon. Par rapport à la première partie de la saison, on n’a pas été trop beau à voir dans la tenue du ballon. Actuellement, on arrive à tenir le ballon, contrôler et diriger le jeu. Mais sur ce match, nous avons manqué de réalisme, d’agressivité et d’engagement. Alors que c’est ce mental fort qui joue un derby. L’AS Pikine a une meilleure tenue de ballon, on est meilleur dans le jeu de possession. C’était notre point faible à l’aller. On fait beaucoup dans la transition. Mais, aujourd’hui, il y avait un équilibre. Avec le recrutement, si la mayonnaise prend, on va amener les quatre phases du jeu à savoir la phase offensive, défensive, la transition offensive et celle défensive. On est dans le chantier. C’est pourquoi je reste prudent pour dire que nous allons jouer le maintien. Rien n’aboutit à un jour. On va continuer le travail.

Cheikh Demba NDIAYE

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