L’image présente les 16 clubs qui vont disputer la Ligue 1 sénégalaise cette saison. Toutefois, une disparité régionale flagrante ressort de la carte, et met en lumière une concentration des équipes dans certaines zones géographiques, notamment à Dakar et ses environs.
La région de Dakar, centre névralgique du football sénégalais, compte à elle seule 11 clubs, dont le Jaraaf, Teungueth FC, AS Pikine, HLM Dakar, US Gorée, US Ouakam, Dakar Sacré-Cœur, Ajel… Cette concentration s’explique par l’accessibilité aux infrastructures sportives, aux financements et à l’attractivité économique de la capitale.
En revanche, d’autres régions sont beaucoup moins représentées. Par exemple, Ziguinchor n’est représentée que par Casa Sports, qui va même jouer pour le moment ses matchs à domicile à Dakar, et Saint-Louis par Linguère FC.
Les régions comme Tambacounda, Kédougou ou Kolda sont complètement absentes de la Ligue 1, montrant une disparité frappante en termes de développement du football.
La situation dans des villes comme Diourbel, avec Sonacos, ou Fatick, avec Jamono Fatick, montre qu’il existe bien une activité footballistique en dehors de Dakar, mais ces clubs se retrouvent souvent isolés et manquent de la même dynamique que ceux de la capitale.
Cette répartition inégale des clubs met en lumière la nécessité de renforcer les investissements dans le développement du football dans les autres régions du Sénégal. Le football national gagnerait à diversifier les compétitions et à soutenir les clubs en dehors de Dakar, permettant ainsi une meilleure représentation et un développement équilibré du sport dans tout le pays.
Khadim DIAKHATÉ
