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BACARY CISSE ma part de Stades

L’annonce de la disparition du journal «Stades» des kiosques et du champ médiatique ne saurait me laisser indifférent. La nouvelle m’a profondément attristé et bouleversé. Elle a sonné comme une oraison funèbre d’un des pionniers de la presse sportive sénégalaise qui rend l’âme après avoir été si utile.

Comme l’écroulement de tout un pan entier de ma carrière de journaliste. La raison est bien simple : «Stades» fut pour moi plus qu’un journal. Ce fut une école et une famille qui m’ont façonné, forgé et orienté. 2005 marqua mes débuts dans ce quotidien sportif. Je découvrais l’univers du journalisme, la salle de rédaction, le stress de l’écriture mais surtout le clavier. Cette découverte majeure devenue des années après mon principal outil de travail, mon fidèle compagnon.

Grâce à «Stades» j’ai découvert les affres et les plaisirs du journalisme qui m’a conduit aux quatre coins du monde, à la découverte d’autres hommes, d’autres réalités. Tout un parcours enrichissant que la confiance de mes supérieurs hiérarchiques et la rigueur qu’ils m’ont imposée ont facilité avec le temps et au contact du terrain.

Ce journal avait fait de moi un envoyé spécial attitré aux côtés de l’équipe nationale de football malgré l’immensité de la tâche et toute la responsabilité qui s’attachaient à ce statut. Ce n’était point un privilège mais le journal me donnait plutôt armes et munitions pour mieux affronter la difficile quête de l’info sur un terrain pas toujours déblayé. Une belle aventure humaine et professionnelle qui dure 12 années.

À chaque fois que je rembobine les images de mon passage à «Stades» c’est un tas de bons souvenirs qui me reviennent. Les unes plus belles que les autres sans nier ces crevasses aussi que j’ai pu contourner dans la foulée. C’est tout cela qui semble s’envoler aujourd’hui devant les dures réalités que traversent parfois une entreprise.

A cet instant précis il faut rendre hommage à un homme Mamadou Ibra Kane d’avoir offert ce quotidien sportif à la presse Sénégalaise pendant des années. D’avoir participé à l’émergence de jeunes journalistes, à la défense et au rôle du sport d’une manière générale. Tes gradins ne seront jamais dégarnis. Ils resteront éternels.

Bou Kèène soul stades.

Bacary CISSÉ

Administrateur DSPORTS

2 comments on “Ma part de «Stades»

  1. Bel hommage de Stades. En effet, l’annonce m’a aussi rendue très triste. Je connais de M Kane un patron rigoureux et travailleur.
    C’est vraiment dommage.

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