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La 37e édition des phases nationales de l’ONCAV à Diourbel attire du monde. Il y a une forte affluence dans les différentes localités où se joue la compétition. Au stade Ibrahima Guèye de Mbacké, le coordonnateur des phases nationales, Mouhamadou Moustapha Gningue, par ailleurs vice-président de l’ONCAV, révèle qu’une recette de 4,7 millions FCFA a été encaissée, lors de la cérémonie d’ouverture.

Entretien.

Depuis le début des phases nationales à Mbacké, il y a une forte affluence du public. Comment appréhendez-vous cela ?

C’est une très grande satisfaction. Ce que nous notons à Mbacké est impressionnant. Depuis le début des phases, nous avons une influence extraordinaire. C’est la conjonction de deux choses. L’attachement des Sénégalais au Navétane mais aussi l’amour de la population de Mbacké pour les Navétanes. Et cela est très important. Nous avons une très forte affluence qui nous crée parfois quelques problèmes. Quand même, on arrive à gérer et on prie que Dieu nous aide à gérer la situation. En tout cas, on est très satisfait de la mobilisation et de la participation de la population de Mbacké.

Dimanche, il y avait quatre matchs au stade municipal Ibrahima Guèye de Mbacké. L’ONCAV avait décidé qu’après les deux matchs du Groupe 5, les supporters de ces quatre équipes cèderaient la place à ceux de la poule 7. De justesse, les membres de l’ONCAV ont décidé de renoncer à cette décision. Quelles explications pouvez-vous donner par rapport à cela ?

Nous l’avons fait avec beaucoup de responsabilité. Cette décision, nous l’avions pas prise pour des raisons pécuniaires. Si c’était le cas, ce serait plus facile d’augmenter le prix des billets. Et c’est sûr que les gens allaient venir. Mais, ce n’était pas notre préoccupation. Notre préoccupation était d’ordre organisationnel et sécuritaire. Le stade de Mbacké étant très petit, ne pouvant pas contenir le public de 8 équipes, nous avons jugé nécessaire de séparer ces publics. De faire deux matchs et de donner la chance aux autres de supporter leurs équipes. Il y a eu cette compréhension et en toute responsabilité, nous avons apprécié. Nous avons dit que maintenant il n’y a plus de difficulté sur ça. Nous sommes là pour les ASC. Nous allons continuer avec les quatre rencontres. Peut-être que c’est la pause qui les gênait. Mais, en tout cas, on a géré la situation. On est rentré tard, vers 02h00 du matin. C’était le dernier match. Quand bien même, cela s’est très bien passé.

Avec cette affluence, l’ONCAV s’est frotté les mains…

Quand on dit affluence, forcément il y a rentrée d’argent. On ne peut pas le nier. Mais, notre objectif premier, ce n’est pas des questions financières. L’organisation de ces phases-là, on ne la base pas sur ce que nous allons avoir sur les stades. Le stade sert simplement à gérer l’organisation pratique. Mais, il y a d’autres choses, la restauration des délégations, le transport des délégations et autres. Il faut cependant reconnaître qu’avec cette forte affluence, on a des rentrées au niveau du stade. Ce n’est pas un tabou. Le premier jour qui est la cérémonie d’ouverture (vendredi 30 août 2024), par exemple, nous avons fait des recettes de 4.700.000 FCFA. Hier (dimanche 1er septembre 2024), nous avons eu une rentrée qui avoisinait les 2 millions FCFA. C’est des rentrées de fonds. Mais, cela sert tout simplement à l’organisation des matchs.

L’année dernière que le champion Mboulane de Diourbel avait reçu 3 millions FCFA à Kaffrine. Peut-on s’attendre à ce que la prime de victoire soit revue à la hausse ?

En tout cas, l’année dernière, un effort a été fait dans ce sens. Nous espérons toujours que quand il y a des retombées, les premiers à en bénéficier, forcément, seront les ASC.

Par Cheikh Demba NDIAYE, envoyé spécial à Mbacké (Diourbel)

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