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Pape Momar Lo, Pdt ODCAV Dakar : «Nos contraintes majeures... les infrastructures»

Au cours du tirage au sort des Zones de Dakar, samedi 06 juillet dernier, au Centre de perfectionnement de Dakar, Pape Momar Lo a abordé diverses questions relatives à la bonne tenue des activités. Le président de l’ODCAV de Dakar a notamment évoqué l’absence de certaines Zones phares liée à un problème d’infrastructures.

Entretien.

L’ODCAV de Dakar a effectué le tirage au sort de certaines Zones. Pourquoi avez-vous pris cette initiative ?

Depuis 2012 jusque-là, on en est à la 14e édition. On regroupe l’ensemble des Zones pour faire le tirage des compétitions sur l’étendue du département de Dakar. L’importance de cette rencontre est de donner une impulsion au niveau des Zones. C’est également une occasion pour lancer des messages. D’abord sur la maîtrise du calendrier, sur la violence et en termes de programme d’activités. Nous avons rappelé les journées de propreté initiées par l’ODCAV de Dakar. Nous avons programmé des séances de formation en leadership féminin mais également en entrepreneuriat. Cela fait partie du programme. Il y a aussi la sensibilisation sur la lutte contre les pratiques occultes et les faits de violence.

Quelles sont les mesures prises afin de bien mener vos activités ?

La première est la maîtrise du calendrier. C’est le fait majeur qui est adossé au mouvement Navétane. On nous dit souvent qu’on ne maîtrise pas notre calendrier. Qu’on joue jusqu’à novembre, décembre et parfois jusqu’au mois de janvier. Alors que nos contraintes majeures au niveau du département de Dakar sont liées à un problème d’infrastructures. Au point qu’aujourd’hui, plusieurs Zones n’ont pas participé au tirage au sort. C’est l’exemple des plus grandes Zones de l’ODCAV de Dakar, à savoir la Zone 1, Zone 2, Zone 3 et Zone 4B. Elles n’ont pas participé à cause des infrastructures non disponibles qui pouvaient permettre d’accueillir un plus grand public au niveau des stades. Raison pour laquelle elles ont préféré jouer la carte de la prudence en attendant d’avoir plus d’informations sur l’ouverture du stade Demba Diop ou d’Iba Mar Diop pour mener à bien leurs activités.

Tout le monde a décrié les scènes de violence, pendant et après les matchs. Y-a-t-il des initiatives pour faire face à ce fléau ?

En termes d’initiatives, Dakar a initié, depuis 6 voire 7 ans, les règles obligatoires de fair-play. Elles sont inscrites dans la règlement de l’ONCAV. Et c’est à l’initiative de l’ORCAV de Dakar. C’est d’abord les photos de famille entre les joueurs. C’était pour que les joueurs sentent qu’on est dans la joie et la fraternité. On ne voulait pas que les joueurs s’évitent. C’est pourquoi nous avons initié cela pour éviter les incidents dans les stades. C’est couper cette branche qui renvoie cette image sociologique et culturelle qui fait que le joueur ne veut pas que son adversaire le touche. Nous l’avons réglé au niveau des Règlements de l’ONCAV.

L’autre, ce sont les poignées de main obligatoires à la fin du match. Au lieu d’aller insulter l’arbitre ou de se bagarrer entre joueurs, c’est une obligation de se saluer au milieu du terrain avec les officiels. Comme ce qui se fait partout dans le monde. Nous n’avons rien inventé. C’est une obligation pour toutes les ASC que les Commissions qualification règlements et pénalités (CQRP) doivent mettre en application. C’est une contrainte également. Si les CQRP respectent les Règlements généraux de l’ONCAV à la lettre, surtout les règles du fair-play, beaucoup de choses vont changer. C’est le premier aspect.

Quel est le second aspect ?

Cela repose sur la violence. Il y a ce que les structures du mouvement Navétane peuvent faire et ce que d’autres partenaires doivent faire. Parce qu’il n’y a aucune Zone, aucune structure de football au Sénégal, qui peut gérer une sécurité. Ce n’est pas possible. La sécurité émane de l’autorité publique. Maintenant, ce qui manque souvent dans les relations entre l’organisme sportif et l’autorité, c’est la communication. Souvent, l’organisme sportif qui organise n’est pas trop en contact avec l’autorité publique pour déterminer l’enjeu sécuritaire autour des matchs. Ce qui fait que s’il y a violence, c’est toujours «médecin après la mort». C’est des renforts qui viennent après.

Que préconisez-vous alors ?

Je crois que les renforts doivent être en amont de l’organisation. Raisons pour laquelle tout ce que nous préconisons cette année, c’est les rencontres de Comité local de Développement (CLD) des arrondissements mais également au niveau de la région avec des Comités régionaux de Développement (CRD) et les Comités départementaux de Développement (CDD). C’est un appel que nous lançons au préfet de Dakar pour l’organisation des CDD qui permettent d’identifier l’ensemble des contraintes liées à l’organisation des compétitions au niveau départemental. Mais, également, c’est une occasion pour les dirigeants de l’ODCAV de Dakar d’exposer auprès de l’autorité l’ensemble des programmes et initiatives faits par les ASC, les Zones et les ODCAV. C’est une revendication et même une doléance que nous portons à l’endroit du préfet. Un courrier lui sera envoyé dans ce sens, dans les prochains jours, pour l’organisation d’un CDD qui est une occasion pour parler des aspects sécuritaires, sportifs et des programmes d’activités des Zones et de l’ODCAV.

Par Cheikh Demba NDIAYE

1 comment on “Pape Momar Lo, Pdt ODCAV Dakar : «Nos contraintes majeures… les infrastructures»

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