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Nouvel entraîneur de Jamono Fatick, en remplacement de Maodo Niang, Pape Diouf est optimiste pour le maintien de Jamono Fatick (15 pts), actuel 13e et premier relégable en Ligue 1. Et pour y arriver, l’instructeur à la CAF, par ailleurs directeur technique régional du football de Fatick, annonce un autre style managérial afin de motiver ses joueurs à rester dans l’élite.

Après El Hadji Seck, le Jamono Fatick a limogé le coach Maodo Niang qui n’a fait que trois matchs sur le banc du club fanion du Sine. La direction du club a fait appel cette fois-ci à un homme du sérail, en plus d’être formateur, en l’occurrence Pape Diouf.

« On va voir ce que cela va donner contre GFC »

« Je suis de très près les résultats de Jamono Fatick. Quand on m’a demandé de prendre les rênes de l’équipe. Je n’avais pas le choix parce que c’est un club de la région. Je suis le directeur technique régional. Quand il y a une équipe en difficulté qui fait appel à moi, je suis obligé de l’accompagner. On s’est déplacé la semaine dernière à Saint-Louis (contre la Linguère 1-1). Le week-end on va jouer à Fatick contre Guédiawaye FC. On va voir ce que cela va donner », apprécie-t-il, ajoutant qu’il connaît très bien les forces et faiblesses de l’équipe.

« Je suis toutes les équipes de la région. Je connais les équipes. Nous avons identifié des faiblesses et nous allons essayer de les retravailler pour arriver au meilleur niveau. J’ai suivi beaucoup de matchs de Ligue 1. Il y en a certains que je n’ai pas vus. Mais, aujourd’hui, ce n’est pas difficile de regarder un match. Parce que tous les matchs sont en ligne maintenant », affirme Pape Diouf.

« Motiver les garçons à croire à leurs compétences »

« Il n’y a que Dieu qui a la solution. Mais, on essaie avec ce que nous avons trouvé sur place. Nous allons tout faire pour maintenir l’équipe en Ligue 1. C’est difficile mais il nous reste des matchs. Il va falloir pousser les garçons, les motiver et les amener à croire à leurs compétences pour y rester ».

En filigrane, l’instructeur CAF avance qu’il y a des risques de prendre un club dont on n’a pas fait le recrutement ni la préparation hivernale.

« Le mieux était de recruter les joueurs et de faire la préparation. Celui qui est parti, je pense qu’il n’a pas fait de mauvais résultats. Il essayait de faire de bons résultats quand il recrutait ces jeunes. Ils comptaient sur eux. Ce sont des êtres humains. Ils peuvent être en forme aujourd’hui et ne pas l’être un autre jour. Ils peuvent avoir des contraintes psychologiques », fait savoir le formateur.

Il ajoute : « Ce n’est pas facile de travailler avec des êtres humains. De la même chose, ceux que nous rencontrons ont des objectifs et des ambitions. Donc, ce n’est pas facile mais on va essayer de faire avec. On n’a rien changé par rapport au recrutement parce qu’on ne peut pas le changer. On n’a pas pu faire venir des joueurs. Même de faire partir un jour. Qu’à bien même, avec ceux qui sont là, on va essayer de tirer le meilleur d’eux. Nous allons tenter de les motiver ».

« Il faut être toujours optimiste »

« Je suis optimiste pour le maintien de Jamono Fatick en Ligue 1. Je suis croyant. Donc, il faut être toujours optimiste. En tout cas, jusqu’à la dernière journée du championnat, on peut y croire. On reconnaît que c’est difficile. Mais, les carottes ne sont pas cuites. Vous gagnez deux matchs d’affilée et vous remontez la pente. Il n’y a pas d’impossibilité dans le sport. Il suffit d’une bonne organisation et motivation et que les gens acceptent de mouiller le maillot pour faire des résultats ».

Le directeur technique régional de Fatick envisage de créer une très bonne ambiance au sein de l’équipe afin que les joueurs puissent sortir le meilleur d’eux. «Ils ont tous de la qualité. Tous les joueurs se valent. Il y a tout simplement un problème de motivation, d’engagement et de mental. On a pris un point à Saint-Louis. C’est nous, si on ne peut pas gagner, on essaiera de prendre le point. À forcer de cumuler ces points, peut-être que cela va nous amener vers la surface », espère-t-il.

Cheikh Demba NDIAYE

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