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Manchester City sacré champion d'Angleterre

Victoire par-ci déboire par-là. Des contrastes certes saisissants mais qui font la beauté et le cachet émotionnel d’une fin de saison. C’est ce que l’Angleterre nous a offert hier en guise de symphonie finale d’une saison assez palpitante.

Parce que jusqu’au bout du bout rien n’était joué. Parce que le titre était écartelé entre Arsenal et Manchester City et ne tenait pas à grand-chose. Juste une défaite à éviter et une victoire à assurer. C’est selon. Mais que de suspense, de stress et d’incertitudes qui ont tourné tous les regards sur cette ultime journée de la Premier League.

Au bout de ce long suspense, il y a eu la liesse à Manchester pour le titre de champion d’Angleterre. Une ville entière a célébré à l’unisson ses héros pour une saison pas toujours maîtrisée mais finalement réussie. C’est la marque des champions qui ne s’arrêtent jamais sur le chemin du succès. C’est la prime du travail bien fait.

Les images de Londres étaient moins joyeuses. Des mines défaites affichées dans un silence de cathédrale ont témoigné d’une grande déception. Celle que le sport vous inflige sans pitié. Celle qui vous surprend au bout d’une belle chevauchée. Mais c’est aussi ça le sport bien compris.

A Liverpool, c’était plutôt l’émotion liée au départ d’un homme qui a marqué la vie du club. Le séjour s’est certes étiré dans le temps 9 ans mais Jürgen Klopp s’est finalement retiré. Dernier coaching, dernière apparition sur le banc des Reds, dernier tour d’Anfield Road. Le public lui a rendu hommage et salué l’ensemble de son œuvre à la tête de Liverpool.

Moments d’émotions intenses et de communion avec ce coach qui ne marchera plus jamais seul. Cette chanson fétiche, ce cri de guerre résonnera encore longtemps dans les oreilles de l’Allemand.

L’Angleterre a donc bouclé sa saison après avoir régalé le monde entier par le caractère indécis de l’épreuve, par l’intensité du jeu, par sa forte médiatisation, par toute la passion qu’elle charrie. Des images qui vont nous accompagner jusqu’à l’Euro en Allemagne. Bye bye !

Abdoulaye DABO

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