Malgré quelques absences et la méforme de certains, le sélectionneur Aliou Cissé se dit prêt à affronter les Scorpions de la Gambie, ce lundi lors de la première journée de la CAN 2023.
Extraits
Les derniers réglages avant la Gambie
« L’ambiance est plutôt bonne, nous avons eu une bonne préparation qui a débuté à Dakar depuis bientôt 15 jours, ça nous a permis de faire un match amical contre le Niger afin de faire tourner notre effectif. On est arrivé très tôt à Yamoussoukro (9 janvier), ça nous a permis également d’avoir une semaine pour préparer ce match, de bien travailler et de s’acclimater. On est prêt pour le match de demain ».
La pression du champion d’Afrique
« On connait la CAN. La pression, les 24 équipes et sélectionneurs qui sont présents à cette Coupe d’Afrique l’ont, c’est normal. Pour nous, c’est la bonne pression pour gagner, c’est celle qui motive, pas cette pression néfaste qui abime le joueur ou le coach ou encore l’environnement où nous vivons. Nous en sommes à notre quatrième CAN, et on a emmagasiné énormément d’expérience. Nous sommes focus sur notre premier match contre la Gambie. C’est le match le plus important pour nous parce qu’on a à cœur de rentrer dans cette compétition de la meilleure des façons. Il ne faut pas que l’enjeu de cette CAN, ses attentes prennent, le dessus sur le jeu. Je reste persuadé que c’est à travers le jeu, la concentration, rester dans le présent en réalité, que nous allons faire quelque chose de positif. La CAN 2022 c’est derrière nous ».
Le match contre la Gambie à 14h00
« 14h, c’est difficile. Tout le monde sait que j’ai déjà eu à parler de cette situation, il y a un ou deux mois. C’était quand le programme de la CAF est sorti. On n’est pas sans avoir que 14h à Alger jusqu’à Cap Town, de Addis-Abeba jusqu’à Dakar, en passant par le Congo, il fait très chaud. Mais comme je le répète à nos joueurs qui viennent d’Arriver, nous sommes en Afrique, c’est la CAN, pas la champions League encore moins la Coupe d’Europe. Il faudra nous adapter à ces situations. Il n’y a aucun médecin qui préconiserait de jouer à 14h mais si les choses sont faites ainsi, on doit s’adapter le plus rapidement possible. C’est ce qu’on a fait en essayant de caler nos entrainements à cette heure (14h). Je vous garantis qu’il fait très chaud pour jouer au football. Faisons appel à la CAF, au niveau des planifications des matchs et des horaires, pour qu’ils puissent être davantage plus attentif, si on veut du spectacle »
Des nouvelles de Matar Sarr, Gana et Nampalys
» Retenez juste que Gana Guèye est de retour même s’il n’est pas encore à 100%, je peux compter sur lui. Nampalys a fait un gros travail, il est prêt. Pape Matar Sarr, en réalité c’était plus de peur que de mal, mais on a préféré le garder tranquillement et l’amener petit à petit à intégrer le groupe. Ce qui a été fait ».
Le nul à Dakar contre la Gambie en 2008
« En 2008, je n’étais pas sur le terrain, mais c’était ma génération. Tout le monde se rappelle de ce match. Le Sénégal part favori parce que nous avons gagné la CAN, mais la Gambie est sur le bon chemin. Ces dernières années, s’il y a une sélection africaine qui a fait un bond en avant avec de bons résultats c’est la Gambie. C’est une équipe qui a vraiment progressé. C’est un pays qui est en train d’émerger sur le plan sportif, nous les prenons avec beaucoup de respect pour pouvoir bien aborder ce match et essayer de faire le meilleur résultat possible. Nous savons que c’est un match difficile qui nous attend. Nous ne sous-estimons personne, nous savons que pour gagner la CAN, le procès commence demain ».
L’absence de Boulaye Dia
« Boulaye est un joueur qu’on a plus à présenter. Il fait partie de nos attaquants les plus prolifiques. Ne pas l’avoir avec nous est une grosse perte. Mais on a d’autres joueurs qui sont capables d’être à la hauteur. Ce groupe est homogènes avec beaucoup de qualités. J’ai plusieurs flèches à mon arc qui me permettent de pouvoir changer les joueurs. Ce qui va être important dans ce match, c’est de retrouver l’efficacité offensive et être costaud défensivement. Être attentif sur les transitions. Ils (les Gambiens) aiment défendre, jouer les contres, dans des transitions rapides et sur des contre-attaques. A nous d’être patient, calme, de ne pas confondre vitesse et précipitation. On a des arguments pour ce match ».
Aliou FAYE, envoyé spécial à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire)