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CAN 2023 - Sénégal / Côte d'Ivoire : Chaud classique ouest-africain à Yamoussoukro

Elle se vide de la moitié de ses participants mais gagne en enjeux. La CAN sonne désormais l’heure du primat du résultat et efface toute perspective de rachat ou de rattrapage au profit de la seule qualification qui permet de continuer la compétition. C’est aussi le passage de la phase championnat à la phase coupe.

À cette phase où tout arrêt est mortel, les rescapés malgré leur désir de poursuivre l’aventure retracent leur parcours sans en nier les failles tout en les mettant au compte des incidents de parcours afin de les éviter pendant la nouvelle course qui commence ce week-end. Il est vrai qu’une première s’est achevée mais son déroulement hante encore les nuits des coaches et des footballeurs eux-mêmes.

Logique. Ils sont au balcon des 8e qui donnent vue sur les quarts, un de ces tournants où on se déleste de toute attitude triomphaliste pour se remettre en cause et s’inventer d’autres manières de rester en vie dans cette CAN. Encore quatre haies à franchir, encore quatre défis à relever pour être présent le 11 février. C’est comme survivre après avoir vécu. Cette posture légitime à revendiquer et difficile à tenir. Ce sera le cas du Sénégal. Parti au galop, le champion d’Afrique évitera une fin au trot pour la conservation de son titre.

Le sort a décidé de l’opposer à un véritable miraculé d’organisateur que l’on avait vite enterré avant la fin des matches de groupe. Entre le confort d’un parcours sans faute avec son caractère ascendant et les exigences d’une soif de réconciliation avec son public, une montagne d’inconnues à dénouer sur le terrain. Cette pelouse où les Lions ont donné un aperçu de leurs ambitions à travers une prestation où jeunesse et expérience se sont accordées pour rassurer avec un jeu assez convaincant dans l’ensemble.

Cette fois, il faut faire plus pour contenir l’euphorie de la résurrection des Ivoiriens pour s’imposer. Une simple survivance dont le ressort reste laver l’affront et qui ne suffit pas pour se faire une nouvelle vie sur une pelouse. Le Sénégal est sans doute loin de cette lourde pression qui peut vous perturber. Mais après tout, ça reste une belle affiche ouest-africaine pour les 8e de finale de cette CAN.

Abdoulaye DABO

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