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Joseph Antoine Bell

Invité ce dimanche de l’émission Grand Jury sur la RFM, Joseph Antoine Bell a été interpellé sur plusieurs sujets : la CAN, le Cameroun, Samuel Eto’o, Rigobert Song, le Sénégal, l’Algérie…

Ancien gardien des Lions indomptables, devenu consultant, Joseph Antoine Bell suit de près l’actualité footballistique de son pays, où le patron se nomme Samuel Eto’o. Un ancien international qui ne ferait pas forcément un bon président de fédération.

« Etre un grand dirigeant ? Rien à voir avec jouer au football »

«Diriger la Fédération, diriger des hommes administrativement et politiquement et psychologiquement n’a rien à voir avec jouer au football. Ce qui ne veut pas dire que jouer au foot serait un moyen pour être dirigeant. Mais cela ne peut pas être un atout déterminant. Si c’était le seul critère pour pouvoir être un grand dirigeant, tous les grands dirigeants du monde seraient dirigés par des anciens joueurs», a répondu JAB au sujet de Samuel Eto’o, actuel président de la Fédération camerounaise de Football.

« Pour savoir si Eto’o a eu raison de faire venir Song, il va falloir aller dans les archives… »

L’ancien gardien est également revenu sur le cas Rigobert Song et les critiques dont il fait l’objet depuis son arrivée sur le banc de l’équipe nationale du Cameroun. : «Pour savoir si Eto’o a eu raison de faire venir Song, il va falloir aller dans les archives, regarder combien de matchs ils ont joué ensemble ? Combien de compétitions ont-ils disputés et gagnés ? Après, vous vous faites une idée de la validité du choix qui a été fait».

« Le statut de super favori qu’on octroie au Sénégal, pour la deuxième fois, devrait mieux être géré »

Joseph Antoine Bell n’a pas également échappé à la question sur la prochaine CAN en Côte d’Ivoire. Surtout sur les chances du tenant du titre, logé dans une poule difficile avec la Gambie, la Guinée et le Cameroun. «Il faut accepter de se mettre dans un groupe de favoris, cela enlève la pression. Et puis, de l’autre côté, je pense peut-être que c’est un peu ça qui avait obnubilé les Sénégalais au Cameroun en 2022. Le statut de super favori qu’on octroie au Sénégal, pour la deuxième fois, devrait mieux être géré et j’espère qu’ils vont le gérer parce qu’ils en ont les moyens», estime le consultant.

« Quand les Algériens sont arrivés au Cameroun, ils se plaignaient du vent, du soleil, de la serveuse, de l’hôtel… »

Il est également revenu sur l’élimination de l’Algérie à la CAN 2022 dès le premier tour. «Quand les Algériens sont arrivés au Cameroun, ils se plaignaient du vent, du soleil, de la serveuse, de l’hôtel… Ils se plaignaient même de leurs adversaires, de l’arbitre et du bon Dieu. Si vous êtes comme ça, évidemment, vous n’y arriverez pas. Or, la preuve qu’ils s’étaient trompés d’attitude, c’est que quelques mois après, ils sont revenus dans le cadre de la qualification à la Coupe du monde et ils ont battu le Cameroun à Douala».

Aliou FAYE & Mariama NDAW

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