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Alors que l’actuel président de la Fédération sénégalaise de Football (FSF), Augustin Senghor, vient de faire acte de candidature au Conseil de la FIFA et par la même occasion, sans le dire, laisser à d’autres le combat pour sa succession, il est temps de s’interroger sur le devenir de cette future présidence.
Il n’est pas question ici de faire le bilan de l’actuelle direction, mais de penser à l’avenir, à l’heure où notre pays prétend légitimement à plus de transparence, d’honnêteté et de compétences.
Il ne fait nul doute, après la récente (r)évolution politique et l’engouement généré par celle-ci au sein de notre peuple, que la FSF ne peut se soustraire au jubb, jubbal, jubbanti !
Dès lors, que devons-nous attendre du prochain président de la FSF ? Quel profil doit-il avoir pour répondre aux attentes des acteurs du football sénégalais, et plus généralement de notre population ?
Cette demande de changement implique, de fait, l’obligation de faire table rase de l’ancienne direction. Un sentiment néfaste, accompagné d’un rejet fort pour la prochaine direction, pourrait naître si des pensionnaires actuels du COMEX venaient à prendre les rênes. Cet éternel recommencement, déjà trop prégnant depuis de nombreuses décennies, doit être écarté.
Le futur candidat devra par ailleurs montrer une probité et avoir un devoir moral fondamental vis-à-vis du peuple sénégalais, loin de toute source imaginable de conflits d’intérêts, le pouvoir et l’argent ne faisant souvent pas bon ménage. Le futur président sera élu pour l’intérêt du football et des sénégalais, uniquement ! Et non pour ses intérêts ou son orgueil ! Cette droiture envers la justice implique que les candidats qui seront amenés à se déclarer devront montrer patte blanche et ne pas être, d’ores et déjà, empêtrés dans diverses affaires juridiques.
Outre ces qualités, qui sont des prérequis nécessaires pour occuper un poste demandant une connaissance fine des textes juridiques énoncés par la FIFA et la CAF, le futur président devra faire preuve d’ouverture et de transparence à l’égard de tous. Le football sénégalais se compose de diverses strates. Qu’il soit amateur, professionnel, jeune, adulte, homme ou femme, chaque acteur de notre football doit se sentir représenté légitimement par le président de la fédération.
Que les candidats honnêtes, compétents, vierges de tout soupçon et avec la capacité d’apporter un regard neuf se déclarent ! Jubb, jubbal, jubbanti !
Bassirou SAKHO, Conseiller sportif
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En tout cas on ne peut rien reprocher à un président de fédération intègre, humble, discret et qui a fait des résultats et qui continue à en faire. Son bilan milite largement pour une reconduction de son mandat s’il venait à se représenter.