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Moussa Niakhaté et Abdoulaye Seck contre la RDC

C’est par une victoire acquise grâce son expérience et son vécu que le Sénégal a bouclé ses deux matches de qualification pour la Coupe du monde 2026. D’abord contre la RD Congo (1-1), ensuite la Mauritanie (1-0). Au-delà du bilan comptable et de la première place provisoire, des enseignements sont à tirer de ces deux confrontations.

                                                                      Système de jeu

Le sélectionneur avait déjà annoncé la couleur en constituant la liste des 26 joueurs. En se privant volontairement de latéraux de métier, il restait dans la continuité de la CAN ratée en Côte d’Ivoire. Avec un axe central à trois têtes et deux pistons. Globalement les trois centraux : Koulibaly-Niakhaté-Abdoulaye Seck ou Abdou Diallo ont maîtrisé la largeur et la profondeur. Malgré, par moments, les difficultés dans le placement et les relances hasardeuses de l’habituel patron de la défense, Kalidou Koulibaly.

Au niveau des pistons, en l’absence des titulaires Krépin et Jacobs, le sélectionneur a  «bricolé» en les remplaçant par Habib Diarra et Ismaila Sarr. Ça a été une faillite dans l’animation défensive et offensive. Fautes de repères et d’automatismes. Le passage à une défense à quatre en deuxième période contre la Mauritanie après la blessure de Habib Diarra (rentrée de Formose mendy), Abdou Diallo replacé latéral gauche, leur apport offensif fut inexistant.

                                                                         Milieu du terrain

Dans la créativité et le « cassage  » des lignes, le milieu du terrain a montré toutes ses limites pendant ces deux matches. Brouillon par moments (Iliman Ndiaye), lent dans les transitions après récupération du ballon, il a permis au bloc adversaire de se replacer.

                                                                              L’attaque

Avec seulement deux buts marqués et une flopée d’occasions manquées par maladresse ou manque de lucidité à l’image de Nicolas Jackson contre la RD Congo ou Iliman Ndiaye contre le gardien mauritanien, l’attaque reste une des grandes faiblesses de cette équipe du Sénégal en l’absence de son buteur et maître à jouer Sadio Mané. Au point de ne pouvoir tuer les matches et se mettre dans un confort psychologique pour les fins de matches.

Espérons simplement que Aliou Cissé évoluera dans ses certitudes et convictions pour mettre ses joueurs dans la meilleure organisation tactique adaptée. Une animation adaptée aux profils des joueurs à sa disposition pour retrouver une crédibilité fortement entamée par la sortie de l’un de ses cadres, Sadio Mané sur la façon de jouer l’équipe nationale.

Yacine DIENG

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