
De passage dans les locaux de Dsports pour l’émission « Droit dans les yeux » du 28 mars 2025, le président de Teungueth FC a balancé ses vérités sur la gestion de la Ligue sénégalaise de Football professionnelle (LSFP), les sanctions infligées aux clubs, le mode de fonctionnement du pay-per-view…
Depuis la professionnalisation du football local sénégalais en 2008, les choses tardent à décoller. De Louis Lamotte à Djibril Wade en passant par Saër Seck, plusieurs présidents ont essayé, mais sans grand succès. Cette situation favorise la fuite des talents locaux. Certains n’hésitent pas à choisir des destinations inattendues comme le Rwanda, la Mauritanie, le Soudan…
« Pour la Ligue pro, on ne peut plus continuer à fonctionner comme ça. Il est temps de se réunir et réfléchir sur certaines choses », propose Babacar Ndiaye, président de Teungueth FC. Ce dernier dénonce également les nombreuses sanctions infligées à son club. Le dernier en date, une amende de 500 000 FCFA contre les supporters rufisquois qui auraient « menacé les arbitres de la rencontre, en plus de leur jeter des pierres et des sachets d’eau à la mi-temps et à la fin du match, lors de la défaite contre (1-2) Génération Foot en 17e journée de Ligue 1 », selon le PV de la commission de discipline de la LSFP.
« On ne sanctionne que les clubs qu’on doit de l’argent, il faut arrêter ça »
« Aujourd’hui, quand on fait le budget de la Ligue, il y a l’actif et le passif. Vous avez vos charges de 150 millions FCFA, maintenant si vous avez 110 millions de revenus et un gap de 40 millions, comment allez-vous le combler ? Mais c’est d’appliquer des sanctions tout simplement. A Teungueth FC, on reçoit chaque semaine des sanctions de 300 à 400 000. En plus, on ne sanctionne que les clubs à qui on doit de l’argent. Il faut arrêter ça », a fustigé le boss de TFC qui n’aurait toujours pas reçu sa prime de champion du Sénégal 2024.
Pour lui, il est temps de revoir les choses pour un meilleur fonctionnement de la Ligue pro. « La réflexion est avancée, beaucoup de présidents de clubs m’ont approché, on est en train de discuter. Pour moi, ce n’est pas la personne de Babacar Ndiaye qui est important », dit-il.
Le 3e vice-président de la Ligue, également chargé du marketing depuis 2021, a donné son avis sur le pay-per-view, ce système de paiement à la séance ou la télévision à la carte qui est en train d’être appliqué depuis le début de la saison
« Pour le pay-per-view, on doit faire des cartes. C’est à dire vous imprimez 10 000 cartes que vous allez donner par exemple au Casa Sports qui va les vendre et le revenu lui appartient. Si je dois suivre le match entre Pikine / Linguère, je clique sur le club de mon choix. Après chaque journée, on fait le bilan et on saura chaque club a combien », propose Babacar Ndiaye.
« Il faut que les clubs travaillent. Aujourd’hui, Jaraaf, Pikine, Teungueth ou Linguère doivent profiter de l’apport de leurs supporters. En France, par exemple, PSG et Marseille n’ont pas les mêmes revenus médias que Nancy ou Brest, donc ça doit être le cas chez nous ».
Aliou FAYE
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