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Aliou Cissé 100 matchs

Les « Lions » avaient à cœur d’offrir une Centième rugissante à leur coach Aliou Cissé qui a atteint, face à la RD Congo, ce chiffre symbolique sur le banc de l’équipe nationale. A l’arrivée, ce fut une Centième bâclée, bafouillée sanctionnée d’un nul qui va passer pour un moindre mal. Il est vrai que l’équipe aurait pu s’imposer si Jackson avait transformé son échappée solitaire de la 81ème minute. Et ç’aurait été une très bonne affaire, tant les Sénégalais ont été poussifs dans ce match. Une défense frileuse aux relances approximatives (surtout en première mi-temps), un milieu de terrain numériquement fourni mais que les Congolais transperçaient comme du beurre, et une attaque forcément sevrée de ballons, forçant le piston droit Habib Diarra et surtout Jackson à s’essayer à des solos balle au pied, dont l’un à l’initiative du sociétaire de Chelsea a abouti au but d’Izo.

Jackson, parlons-en ! Il court toujours après son premier but en sélection nationale et a raté à la 81ème mn, la meilleure des opportunités qu’il ait jamais eues avec les « Lions ». Mais, il a été l’un des meilleurs Sénégalais avec sa bonne conservation du ballon et surtout ses percées sur… le flanc gauche (souvenirs d’ancien ailier alors qu’il jouait au Casa Sports). Et c’est vraiment dommage qu’il n’ait pas été carrément positionné sur ce côté où il s’est parfois aventuré avec bonheur (pour tenter de faire oublier Sadio Mané), pour laisser Ismaïla Sarr à l’opposé sur son aile de prédilection et aligner un vrai avant-centre de pointe. L’équipe aurait certainement gagné en percussion offensive.

Car, dans l’animation du jeu, c’était plus que laborieux. La preuve, aucun des « milieux de métier » alignés d’entrée n’a terminé la rencontre (Gana, Pape Matar Sarr et Ilimane Ndiaye). Pareil pour les deux attaquants (Habib et Jackson). Normal dès lors que Diarra et Niakhaté fussent cramés à un moment au fil des minutes. L’entrée en jeu de Pathé Ciss (qui évolue presque dans le même registre que Pape Guèye) à la place de Gana – alors que Lamine Camara s’imposait logiquement – n’a fait qu’accentuer les insuffisances du jeu sénégalais.

Battus dans l’impact physique et considérablement gênés par le pressing tout terrain des Congolais, les « Lions » ont presque logiquement fini par céder face aux coups de boutoir adverses.

Tout compte fait, il faut considérer ce nul sous le prisme du verre à moitié vide ou à moitié plein. Puisque le Sénégal aurait tout autant pu gagner que perdre ce match. Finalement il s’en sort avec un nul qui lui fait perdre la tête de son Groupe B au profit du Soudan qui est allé battre la Mauritanie. Ce qui complique encore plus le déplacement des « Lions » dimanche chez leurs voisins du Nord. Il leur faudra afficher un bien meilleur visage pour entretenir leur rêve d’enchainer avec une troisième participation de rang à la Coupe du monde (et une quatrième depuis celle de 2002).

B.K.N 

524 comments on “Sénégal-RDC 1-1 : le verre à moitié plein ou à moitié vide…

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